Lotus en mode ’survie’ à Monza
Les caisses sont vides
Lotus sera bien à Monza ce week-end mais au prix d’incroyables efforts de la part de l’équipe. Les camions sont bien en route pour le circuit italien avec le matériel juste nécessaire et les fans ne devraient encore une fois y voir que du feu.
En coulisses, la situation est pourtant critique. Il n’y a plus un seul euro dans les caisses, Bernie Ecclestone a d’ailleurs réglé, comme nous vous le rapportions hier, les 2 millions d’euros nécessaires à payer les employés en août. Sans cela, ils menaçaient de ne pas prendre la route vers Monza.
A Enstone, la cantine du personnel a été fermée. Et la comptabilité attend le règlement de la facture envoyée à PDVSA. Chaque année, Lotus doit recevoir pendant l’été la moitié de la somme destinée à financer le baquet de Maldonado l’année d’après.
Mais cette facture est bloquée au Venezuela puisqu’on craint le rachat de Renault et l’éviction de Maldonado. Ce sont 17 à 20 millions d’euros de trésorerie qui manquent donc à l’appel malgré le fait que Lotus et Renault semblent prêts à honorer le contrat en cours avec PDVSA en 2016.
Pour soulager Lotus, Renault ne réclame plus le montant de la pénalité financière mensuelle décidée lorsque l’écurie d’Enstone a décidé de changer pour un moteur Mercedes. Mais cela ne suffit pas...
A Monza, les employés de Lotus ne devraient pas avoir la vie facile. Les pièces sont présentes au compte goutte et ils devront à priori se passer, entre autres, de certains logiciels dont la licence a expiré.
Tout le monde espère maintenant une annonce rapide d’un rachat de la part de Renault.