Domenicali constate les dégâts

La situation se complique au championnat

Par Franck Drui

9 septembre 2013 - 11:31
Domenicali constate les dégâts

Fernando Alonso avait dit avant le départ qu’il devait remporter la victoire aujourd’hui, car s’il ne le faisait pas, c’est Sebastian Vettel qui allait le faire. Son pronostic était bon et son patron Stefano Domenicali ne peut que constater les dégâts.

Il reste en effet sept courses à disputer et Fernando Alonso est relégué à 51 points de Sebastian Vettel alors que le retard de Ferrari sur Red Bull dépasse aujourd’hui les 100 points.

"Il est certain que les Red Bull étaient les plus fortes à Monza et lorsque vous devez vous battre contre des voitures plus rapides, il faut choisir la bonne stratégie, mais ce n’est pas toujours facile," déclare Stefano Domenicali. "Les Red Bull ont été très rapides et la bataille pour le titre se complique pour nous, mais nous n’allons pas modifier notre approche. Il nous faudra saisir toutes les opportunités si elles se présentent."

"Nous avons tout tenté pour rester avec Vettel mais nous ne pouvions pas faire mieux," poursuit l’Italien. "Je le félicite, nous savons que nous avons un rival très fort mais je suis aussi ravi d’avoir vu que nous étions compétitifs, la seule équipe à pouvoir mettre la pression aux Red Bull. C’est normal d’avoir un peu de regrets, surtout à Monza."

Qu’espérer de réaliste dorénavant ?

"Au championnat pilotes l’écart a grandi mais au championnat constructeurs nous avons repris la 2ème place. Nous devons compter sur notre fiabilité et, je l’avoue, sur un peu de chance. La prochaine course est à Singapour et elle sera importante pour savoir quelle est notre compétitivité sur un circuit à forts appuis. Du résultat de cette course, nous tirerons les conclusions qui s’imposent : continuer à mettre la pression ou se tourner encore plus vers les préparatifs de 2014. Mais tant qu’il nous reste des chances sur le plan mathématique, nous essayerons."

Avant Singapour, la question des pilotes 2014 sera tranchée. Conserver Massa, faire venir Raikkonen au risque de déplaire à Alonso, jouer la carte jeunes avec Hulkenberg ?

"Ce ne sera pas une décision facile," admet Domenicali, qui rejette toujours que le choix s’est porté sur Raikkonen. "Nous allons prendre le temps de réfléchir et mettre tous les éléments sur la table. Croyez-nous, ce n’est pas une décision facile."

Si Raikkonen est choisi, Alonso comprendra-t-il ? On le dit sur le départ (pour Lotus) si cette éventualité se produit. Domenicali ne l’écarte pas mais n’y croit pas vraiment. "Fernando est un leader, il soulève des montagnes avec Ferrari et il le sait très, très bien. Nous voulons toujours gagner ensemble et décrocher un titre ensemble."

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