Button n’est pas aussi cool qu’il en a l’air
C’est en tout cas ce qu’il prétend...
Jenson Button est l’un des pilotes du plateau qui a sans doute la meilleure image. Look de gendre idéal, poli, souriant, toujours entouré de sa fiancée et de ses proches, le Britannique n’est pas un adepte des écarts de conduite. Malgré tout, le pilote McLaren admet qu’il n’est pas toujours aussi "cool" que ce que le public peut penser de lui.
« Nous avons tous des jours où nous sommes stressés même quand les temps sont bons. Ce doit être ça être un humain je suppose », a déclaré le champion du monde 2009. « Mais j’ai vraiment des jours où je suis un *** ; c’est un côté de mon caractère que je ne vous montre pas à vous, les médias. Je le garde caché parce que ce qui concerne ma vie personnelle reste en privé. Je ne suis pas aussi détendu que ce que les gens peuvent penser. Peut être que c’est juste une perception de l’extérieur ».
« Il y a deux types de personne dans tous les sport. Celui qui est toujours en train de courir après quelque chose et celui qui fuit quelque chose. Et je ne sais toujours pas lequel des deux je suis », a poursuivi Jenson Button. « Je sais que j’aime ce que je fais et je déteste les jours où je ne le fais pas bien. Par contre, j’aime les jours où les choses vont bien. Je ne peux pas vivre ma vie sans qu’il ne se passe rien. J’ai besoin de hauts et de bas. Et je déteste les bas. Mais vous devez toujours rester fort et essayer d’être aussi positif que possible ».
Toujours entouré de ses porches, l’Anglais de 32 ans sait qu’il peut compter sur cette "bulle" pour garder la tête froide. « Si je fais un écart, ou si je prend un peu trop la grosse tête alors ils vont me remettre les pieds sur terre », a ajouté Button. « Ma copine va me dire quelque chose, peut être Mikey (Collier, son entraîneur physique) et mon manager va certainement dire quelque chose aussi. Il est très franc. Même deux de mes amis qui viennent souvent sur les courses me diront tout de suite si quelque chose ne va pas ».
« Je me souviens que j’avais fait la pole à Montréal en 2005 mais je m’étais crashé alors que j’étais troisième. Quand je suis retourné dans le paddock, l’un des amis prenait une bière et ça m’a vraiment agacé », s’est rappelé le pilote McLaren. « Je lui ai dit : "Tu ne reviendras plus ! Tu n’as pas vu ce qui s’est passé ?" Ce à quoi il m’a répondu : "Eh bien quoi, ce n’est pas de ma faute si tu as fait de la merde". C’était tout de suite après la course et il avait raison. C’est bien d’avoir des gens qui vous remettent à votre place et qui n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent vraiment ».