P-WRC : Araujo mène toujours en France

Le Portugais Armindo Araujo a vécu une étape quasi-parfaite au volant de sa Mitsubishi Lancer Evolution.

Araujo, le Champion du P-WRC en titre, a démarré l’étape avec une minute d’avance sur le deuxième pilote Anders Grondal (Subaru Impreza WRX). Ayant tout à perdre, Araujo a adopté un rythme efficace mais prudent à travers les parcours particulièrement difficiles de l’épreuve de Strasbourg.

Après avoir passé la soirée à tenter de résoudre les problèmes sur le set-up de sa voiture, Araujo a adopté une approche prudente pour la deuxième journée. « C’est le plus important », a-t-il confirmé. « Il est essentiel de rallier l’arrivée de l’épreuve. Tout s’est bien passé aujourd’hui. Je suis heureux des modifications sur le set-up de la voiture. Elle a bien marché et elle n’a pas été aussi imprécise qu’hier. Les routes ont été incroyables aujourd’hui, tout simplement incroyables. Dans le deuxième passage de la longue spéciale, c’était stupéfiant. »

Araujo a été le plus rapide dans le premier passage des 35 kilomètres du Pays d’Ormont, la plus longue spéciale de l’épreuve. Mais il n’est pas parvenu à empêcher Grondal de s’imposer dans le second passage. Araujo a pratiquement perdu une demi-minute d’avance dans cette spéciale, tellement les conditions étaient mauvaises.

Même s’il a perdu 28 secondes d’avance sur Grondal dans l’ES15, Araujo possède encore une confortable avance à la fin de la deuxième étape. « Je me sens assez confiant », a-t-il commenté. « Certes, les routes sont glissantes, mais ça va. Nous n’avons commis aucune erreur, nous avons conservé de bonnes trajectoires et tout a bien marché. Nous verrons bien demain. »

Grondal a perdu sa deuxième place dans la dernière spéciale de l’étape, en glissant dans un fossé où il crevait deux pneus. L’Estonien Ott Tanak, le pilote Pirelli Star Driver, en a profité pour prendre la deuxième place à l’issue de la deuxième étape.

Le protégé de Markko Martin n’est toujours pas un adepte de l’asphalte, mais il quand même pu réaliser un meilleur temps dans la première étape. « Je ne peux pas dire que je n’aime pas l’asphalte, car ce n’est pas de l’asphalte », a-t-il déclaré. « Je ne sais pas ce que c’est. Je n’ai jamais fait le Rallye Monte Carlo, mais je pense que ça doit être ressemblant en termes de changements d’adhérence. C’est vraiment dur, mais la voiture a été bonne aujourd’hui. »

Toshi Arai a été victime d’une crevaison sur sa Subaru dans le premier passage de la plus longue spéciale de l’épreuve. Le Japonais et son copilote britannique Daniel Barritt se sont arrêtés changer la roue, perdant ainsi trois minutes dans la manœuvre. Mais son avance sur Alex Raschi était telle qu’il a pu conserver sa quatrième place. Raschi était satisfait de sa journée, en étant le deuxième plus rapide des Pirelli Stard Drivers sur Lancer.

« Aujourd’hui a été une bonne étape », a confirmé Raschi. « C’est difficile. Je n’ai pas vu beaucoup de routes comme ça, c’était parfois incroyable. La voiture marche bien, je n’ai pas eu de soucis. »