Mick Schumacher admet que sa ’timidité’ a nui à sa carrière en F1
"J’avais l’image d’un pilote qui se crashe"

Mick Schumacher estime que sa timidité explique en partie sa réputation de pilote de Formule 1 en tant que pilote sujet aux accidents.
Après deux saisons sur le banc de touche de Mercedes F1, à la suite de deux ans de carrière chez Haas F1, l’Allemand a mis de côté son rêve de F1 pour l’instant pour se concentrer totalement sur le WEC avec Alpine.
Il pense cependant qu’il a encore quelque chose à prouver.
"Quand je regarde la grille actuelle, je n’ai aucun doute sur ma capacité à suivre," a récemment déclaré Schumacher, le fils de Michael Schumacher (à lire ici).
"Ce serait bien si j’avais une autre chance et que je pouvais le prouver. Parce que je pense que beaucoup de gens m’ont mal étiqueté."
Des propos qui ont nécessité une clarification de sa part. En effet, la critique la plus virulente de l’ancien patron de Haas F1, Gunther Steiner, à l’encontre de Schumacher avant de décider de l’évincer en 2022 concernait le nombre d’accidents majeurs qu’il avait commis.
"Ma réputation était davantage déterminée par les commentaires publics négatifs à mon égard que par mes compétences," explique aujourd’hui Schumacher.
"J’avais l’image d’un pilote qui se crashe."
Il pense que la raison principale n’est pas seulement les accidents, mais aussi leur caractère spectaculaire et dévastateur - comme lorsque sa Haas s’est complètement coupée en deux à Monaco.
"C’est vrai," confirme Schumacher, "mais ce qui n’est pas pris en compte, c’est que notre voiture a été conçue pour cela. La conception signifiait qu’elle se briserait en cas d’impact latéral. D’autres voitures auraient survécu en un seul morceau."
"Je n’ai pas communiqué cela à l’époque parce que je ne voulais pas provoquer plus de frictions avec l’équipe. J’étais déstabilisé et je ne me suis pas défendu parce que j’étais timide. Mais en fin de compte, il faut de la confiance en soi et du soutien pour réussir."
"Je me défendrais davantage aujourd’hui. J’ai mûri en tant que personne et je ne dirais plus si vite ’tout va bien’, mais je présenterais mon point de vue intérieurement et extérieurement de manière plus intransigeante."
"J’ai dû passer par ce processus de maturation pour devenir la personne que je suis aujourd’hui."
La famille Schumacher indignée par les sentences du procès
Par ailleurs, la famille Schumacher a appris les condamnations des trois personnes impliquées dans un complot de chantage (retrouvez le détail de l’affaire ici).
Yilmaz Tozturkan, un videur de boîte de nuit allemand, a été condamné à trois ans de prison pour tentative d’extorsion de fonds sur la famille. Tozturkan et son fils Daniel Lins ont été jugés pour ces accusations, le matériel de chantage comprenant quelque 900 photos et près de 600 vidéos de Schumacher et de sa famille, ainsi que des enregistrements numériques de ses dossiers médicaux.
Alors que Tozturkan a été condamné à trois ans de prison après avoir plaidé coupable au début du procès à Wuppertal, son fils a été condamné à six mois de prison avec sursis pour complicité, avec une somme probatoire fixée à 1200 euros.
Mais Markus Fritsche, ancien garde du corps de la famille Schumacher dans leur propriété en Suisse, qui a été jugé pour avoir fourni les informations et les photos aux deux hommes, n’a eu que deux ans de prison avec sursis.
La mère de Mick, Corinna, est furieuse qu’il ait échappé à une peine de prison ferme.
"Nous avons fait appel de ce que nous considérons comme une peine beaucoup trop clémente."
Elle a déclaré que l’individu en question était "à mon avis le cerveau derrière toute cette affaire".
"Ce qui me choque le plus encore, c’est l’énorme abus de confiance. Il devrait être puni pour cela afin de dissuader des imitateurs potentiels de faire de même."

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