Mazepin veut tourner toutes les critiques ’à son avantage’

Nikita Mazepin indique à Barcelone qu’il utilisera les critiques assez intenses dont il est l’objet depuis son arrivée en Formule 1 à son avantage, alors qu’il poursuit son apprentissage pour sa première saison chez Haas F1.

A la suite d’une série d’incidents controversés sur la piste et hors piste passés et présents, le Russe de 22 ans est sous pression depuis plusieurs mois, autant de la part du paddock que d’autres pilotes ou des réseaux sociaux.

Lorsqu’on demande à Mazepin comment il réagit face à tout ça, il répond qu’il utilise "la critique comme un carburant".

"Vous pouvez utiliser la critique à votre avantage. Si je peux faire cela, cela fera de moi une meilleure personne et un pilote plus performant. C’est donc bien que j’aie des critiques !"

Préfère-t-il être davantage perçu comme un "bad boy" ou un débutant en F1 en difficulté ?

"Ni l’un ni l’autre - le public peut décider de cela mieux que moi. Mon aventure en F1 ne fait que commencer. Malheureusement nous n’avons pas de tests en cours de saison pour apprendre plus vite et hors de la vision des caméras. Et en sport auto, en F1 aussi, vous apprenez en roulant, pas en lisant un manuel."

"Si je suis critiqué pour mes fautes, ma foi, cela arrive. Nous faisons tous des erreurs, par exemple lorsque je ne vois pas un autre pilote. C’est arrivé avec Sergio au Portugal et j’ai été m’excuser. Quand cela se produit, je m’excuse toujours."

Mazepin a également minimisé la domination que semble peu à peu prendre Mick Schumacher sur lui et qui a été assez nette au Portugal.

"Tant que nous nous battons pour des positions inférieures à la 15e place, nous pouvons parler toute la journée. Honnêtement, mon style de pilotage est meilleur avec des voitures plus stables que ce à quoi je suis habitué avec la Haas. Plus la voiture est rapide, plus je suis capable de sortir des performances."

"J’ai plus de problèmes avec les voitures plus lentes, c’est vrai. Mais j’ai entendu dire que nous aurons une bonne voiture pour l’année prochaine. Là nous verrons."