La F1 et les USA, une lune de miel très lucrative
Les accords de sponsoring ont bondi
On le sait, la F1 est en plein et forte croissance aux USA - les tribunes étaient bondées à Austin le mois dernier, et pas moins de 3 Grands Prix auront lieu l’an prochain sur le territoire américain (Miami, Austin, Las Vegas).
La FOM profite de cette belle exposition, mais les équipes bien sûr également. En juin dernier, on apprenait ainsi que le diffuseur de la F1 aux USA, ESPN, allait payer désormais 75 à 90 millions de dollars par an – soit… 15 fois plus qu’auparavant.
Cela se voit en particulier dans les nouveaux accords de sponsoring signés – les firmes américaines s’associant avec les équipes de F1.
Au total, le nombre d’accords entre les équipes de F1 et les sponsors américains a bondi de 66 % depuis 2020 (et de 21,1 % sur un an).
161 deals existent à l’heure actuelle entre entreprises américaines et F1 rien que pour la seule année 2022, témoignant de l’ampleur du partenariat entre les deux rives de l’Atlantique. En 2021, il y avait eu 133 accords et en 2020, 97 ‘seulement’.
Le dernier exemple en date vient de Haas, qui a annoncé l’arrivée de MoneyGram, entreprise américaine, comme sponsor titre.
Depuis deux années, la McLaren s’est également bardée de nouveaux sponsors, en bonne partie américains comme CNN ou Google.
Quant à Red Bull, son nouveau sponsor titre, Oracle, nous vient également des USA. Le montant serait colossal : on parle de 500 millions de dollars sur trois ans (soit plus de 70 % du montant des budgets plafonnés couvert par année).
De manière notable également, si les équipes de F1 s’engagent avec des entreprises américaines, c’est non seulement pour l’argent proposé mais également pour leur nationalité.
« Une autre société s’est montrée très intéressée, et nous avons choisi MoneyGram, notamment parce que l’autre société n’était pas américaine » a ainsi déclaré récemment Günther Steiner, sur le choix de MoneyGram.
Ferrari, au niveau de la marque, en profite aussi : les revenus de sponsors ont cru de 26 % en un an.
N’oublions enfin pas que Williams est passé récemment sous pavillon américain (avec Dorilton Capital), et qu’une autre équipe américaine (Andretti) fait actuellement le forcing pour rejoindre le sport.
F1 - FOM - Liberty Media
Verstappen élu à l’unanimité meilleur pilote de F1 en 2024 par les patrons d’équipe
Le propriétaire de la F1 va faire l’objet d’une enquête pour son acquisition du MotoGP
Une enquête de l’Union européenne pourrait bloquer l’accord entre Liberty et le MotoGP
Rétromobile présentera une exposition ’la F1 tricolore des années 60 à nos jours’
+ sur F1 - FOM - Liberty Media