‘Je n’étais personne, c’était dur’ : Sainz a toujours été jugé comme un ‘fils de’ en karting
Avant que la situation ne s’améliore vers 15-16 ans
Comme Max Verstappen, Carlos Sainz est fils d’un ancien champion de sport automobile – un grand pilote de rallye. On sait que Jos a pris une grande place dans la vie de Max, surtout dans les premières années, avant de lâcher un peu de lest par la suite. La relation entre Carlos Sainz Jr et Sr s’est-elle inscrite dans le même esprit ? Autrement dit, l’ombre du père n’était-elle pas trop pesante sur le fils ?
Le pilote Ferrari s’est exprimé sur cette situation particulière… en premier lieu, il semble avoir été trop souvent appelé « le fils de »…
« Il y a eu de très bonnes choses pour moi, des choses très positives, et des choses négatives, disons, ou des défis supplémentaires que j’ai dû relever quand j’étais enfant. »
« Si on commence par les défis, les choses difficiles, quand j’avais 11-12 ans et que j’ai commencé à faire des compétitions et que j’allais dans tous ces centres de karting, personne ne m’appelait par mon nom. J’étais toujours "le fils de Carlos Sainz". »
« Le fils de Carlos Sainz est ici dans le centre de karting, il fait ce temps, mon fils aîné ou les autres enfants font ces chronos, donc ils sont plus rapides que le fils de Carlos Sainz". Ou "mon fils va faire de la Formule 1". »
« C’était difficile. Je n’étais personne, en fait, et je ressentais cette pression. J’étais le centre d’attention de tous ces centres de karting et je sentais que les enfants voulaient me battre, peut-être plus qu’ils ne voulaient battre les autres enfants. »
Heureusement cette situation pesante a fini par s’inverser avec le temps, surtout quand Carlos Sainz est passé à une autre étape dans sa carrière avec le programme Red Bull. Le père a ainsi pu prodiguer des conseils utiles au fils, sans l’attention autour de lui...
« Mais très vite, en mûrissant, j’ai changé ça en positif. Ainsi, la pression supplémentaire à l’âge de 15-16 ans de conduire pour l’équipe junior Red Bull ne m’affectait pas tant que ça parce que j’avais déjà vécu cette pression auparavant. »
« Et depuis, honnêtement, avoir un double champion du monde [en rallye] qui guide ma carrière et me donne tous les conseils dont un athlète a besoin pour être performant à un très haut niveau n’a été que positif. Il m’a donné des conseils tellement énormes. »
Ainsi si Carlos Sainz Sr continue d’assister aux Grands Prix, s’il reste dans l’équipe de management du pilote Ferrari, il prend garde à avoir une certaine distance, une présence discrète et non-intrusive sur un fils qui se débrouille bien tout seul.
Et comme la série Netflix Drive to Survive l’a montré, le père et le fils aiment surtout passer de bons moments tous les deux en Espagnol, notamment à jouer au golf.
« C’est le premier homme que j’appellerais si j’avais besoin d’un conseil. Un conseil plus philosophique, avec beaucoup de recul, plutôt que de savoir comment régler une voiture ou comment piloter ou quelque chose comme ça. »
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