Ericsson : Il n’y a ’aucun doute’ que Herta a le niveau pour la F1
"Un des meilleurs coéquipiers contre lesquels j’ai couru"

Marcus Ericsson pense que Colton Herta est un grand talent, et qu’il pourrait accéder à la Formule 1. L’ancien pilote Alfa Romeo, qui roule chez Andretti en IndyCar avec le jeune Américain, a pu constater des qualités chez son équipier, qui est l’un des favoris pour le volant Cadillac F1, selon Mario Andretti.
"Je pense qu’il ne sait parfois pas lui-même comment il peut être aussi rapide dans certaines combinaisons de virages" a déclaré Ericsson à Speed Street.
"Il a tout simplement le sens des choses."
"J’ai aussi l’impression que Colton est très doué pour s’adapter à différentes situations. Par exemple, la piste change, les conditions sont différentes, l’adhérence de la piste augmente ou diminue, il est très bon pour s’adapter à différentes situations et je pense que cela le rend vraiment, vraiment bon."
"Quand il est dans sa zone, il peut faire des choses avec une voiture de course que très peu de gens peuvent faire. Il est donc certainement l’un des meilleurs coéquipiers contre lesquels j’ai couru."
Le Suédois ne doute pas que Herta aurait les capacités et le talent pour s’adapter à la catégorie reine : "Il est certain qu’il a le talent pour cela. Je pense qu’il n’y a aucun doute à ce sujet, il a le talent pour cela."
"Nous savons tous que la F1 et l’IndyCar sont deux types de voitures très différentes à piloter, avec les pneus, les circuits et tout le reste, mais je n’ai aucun doute sur le fait qu’il pourrait y faire du bon travail."
Ericsson reconnait que son passage en Formule 1 a été difficile : "J’y suis resté cinq ans, et pas une seule fois au cours de ces cinq années... Je savais que je n’allais pas gagner. Je savais qu’il fallait que 10 voitures aient un accident pour que je gagne."
"Tout au long de votre carrière junior, vous ne pensez qu’à gagner. C’était votre état d’esprit tous les week-ends : Je dois gagner, je dois gagner. Et puis vous arrivez à votre but ultime et tout à coup vous vous dites ’d’accord, je dois faire 14e aujourd’hui’."
Désormais, il est vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis et a remporté plusieurs courses outre-Atlantique, ce qui lui a fait du bien après ses cinq saisons en F1 : "Les premières années, on est tellement excité d’être en F1 que je ne m’en souciais pas vraiment, c’était juste super cool. Mais après quelques années, c’est vraiment difficile."
"Je voulais gagner à nouveau, je voulais au moins sentir que j’avais la possibilité de le faire. C’est une chose de ne pas y arriver, mais au moins de savoir que je peux gagner si je fais tout ce qu’il faut. C’était vraiment difficile de ne pas avoir ce sentiment."
"Je me souviens qu’en arrivant en IndyCar, c’était l’une des choses les plus cool de savoir qu’on peut à nouveau gagner, qu’il y a une chance de gagner à nouveau des courses. Ce ne sera pas facile, mais il y a une chance."
Il se rappelle toutefois d’une grande satisfaction lorsqu’il a inscrit des points dès le début de saison 2018 avec Alfa Romeo : "Lors de ma dernière année, 2018, lorsque j’ai marqué des points, nous avons eu une très mauvaise année l’année précédente, nous n’avons pas marqué de points - je n’ai pas marqué de points pendant deux ans ou quelque chose comme ça."
"Nous avions vraiment des difficultés financières dans l’équipe et nous étions vraiment dans une mauvaise passe. Puis à Bahreïn en 2018, j’ai terminé neuvième, je crois, et c’était le premier point pour l’équipe depuis longtemps."
"J’ai battu Leclerc, qui était mon coéquipier à l’époque, et j’ai marqué les premiers points pour Alfa [le sponsor titre de Sauber] et c’était un grand moment pour moi et je l’ai ressenti comme une victoire. C’était un grand moment pour moi et je l’ai ressenti comme une victoire."

Cadillac F1 Team - General Motors
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