Vettel est fier de prendre son 200e départ avec son équipe de cœur
Une 50e victoire à suivre ?
Sebastian Vettel vivra un moment particulier ce dimanche, à Bahreïn : ce sera son 200e départ en Grand Prix, une étape significative dans la carrière de l’Allemand.
« De nos jours, à 30 ans, vous êtes déjà un pilote plus expérimenté » confie le meneur de la Scuderia Ferrari à l’aube du deuxième rendez-vous de la saison.
« Si vous regardez l’histoire du sport par exemple, Juan Manuel Fangio ne conduisait même pas quand il avait 30 ans. Pour moi, l’âge n’est pas un problème si vous êtes rapide, et vous n’êtes pas trop vieux du moment que vous êtes assez rapide. »
Sebastian Vettel a remporté 48 de ses 199 Grands Prix pour le moment, dont le dernier en Australie. Malgré tout cet historique, l’Allemand ressent encore de l’excitation avant chaque course.
« Après quelques années vous apprenez comment gérer l’excitation et la tension avant une course ; mais une certaine tension, si elle est saine, fait partie du sport et de la compétition, et c’est en partie pour cela que j’aime la F1. Donc oui, je suis toujours nerveux et excité avant une course. »
Sebastian Vettel avait disputé son premier Grand Prix aux États-Unis, en 2007, sur une BMW-Sauber.
« Tout cela fut un peu une surprise pour moi. Je n’avais pas eu beaucoup de temps pour me préparer puisque l’accident de Robert Kubica, au Grand Prix du Canada, avait eu lieu la semaine précédente, mais j’étais déjà prêt et très concentré pour remplir mon rôle. »
« J’ai essayé de tirer le maximum de la voiture et j’ai été heureux de ramener un point à la maison. Heureusement, Red Bull m’a donné une chance via Toro Rosso de continuer mon aventure en F1 par la suite. »
S’il avait le pouvoir de remonter dans le temps, qu’est-ce que Sebastian Vettel changerait à sa carrière ?
« Rien, vraiment. C’est le chemin qui est toujours le plus excitant, les raccourcis sont ennuyeux. Je crois que le plus important est de prendre du plaisir dans ce que vous faites et de ne jamais trop vous projeter. »
« Et je prends plaisir à ce que je fais. Je suis heureux avec Ferrari. L’an dernier nous avons considérablement progressé et nous voulons continuer à progresser. Bien sûr je suis heureux de faire partie de ce processus de développement. Mais pour cette année, il est encore trop tôt pour se prononcer. »
« Je connais la marque Ferrari depuis que je suis enfant et j’ai toujours voulu conduire une Ferrari. Donc faire partie de cette équipe est la chose la plus cool du monde. »
Sebastian Vettel apprécie également ses partenaires de travail au sein de la Scuderia, dont en premier lieu son coéquipier Kimi Räikkönen avec qui il est aussi ami. L’Allemand préfère adopter une approche apaisée sur le plan relationnel, mais exigeante sur le plan personnel.
« Avec Kimi Räikkönen nous nous respectons. Nous sommes tous les deux assez directs et nous ne nous cachons rien. Il n’y a pas de politique entre nous. »
« Le rôle d’un pilote de F1 est de conduire la voiture et de se concentrer sur son travail et pas d’essayer d’être le leader de l’équipe. Mais je crois que tout le monde dans une équipe peut faire la différence. Donc c’est ce que j’essaie de faire aussi. »
« J’attends plus de moi que de n’importe qui d’autre. Je suis mon seul juge et je ne fais pas trop attention à l’opinion des gens. Si vous performez bien, vous le savez. Si vous faites n’importe quoi, personne ne le saura mieux que vous. »