Toto Wolff et Maurizio Arrivabene se félicitent d’une entente cordiale

Aucun besoin d’être méchants pour être rivaux

Par Emmanuel Touzot

2 septembre 2017 - 13:54
Toto Wolff et Maurizio Arrivabene (...)

Malgré la lutte très intense que se livrent Mercedes et Ferrari, la rivalité est saine entre les deux équipes et entre leurs dirigeants respectifs. Alors que certaines équipes se sont écharpées dans le passé et que des propos ont pu être durs, le respect est de mise cette saison, y compris lors des situations délicates, comme à Bakou.

"Je suis toujours surpris de ce genre de commentaires" répond Maurizio Arrivabene à cette idée. "Si vous le souhaitez, on peut organiser un match de boxe, juste pour créer une relation spectaculaire, mais ce n’est pas nécessaire. Nous devons juste avoir ce genre de relation civilisée en dehors de la course. Il n’y a rien à prendre un café ensemble hors de la piste, même si vous vous battez sur celle-ci".

"Je respecte Toto en tant qu’homme, mais je n’ai pas le même respect pour lui en tant que rival. Je ne vais pas aller boire un café avec tout le monde. Je m’entends bien avec certaines personnes, et pas du tout avec d’autres. C’est un choix personnel et ceci dit, je pense qu’une bonne éducation est le minimum requis dans tous les sports, sans quoi nous pouvons être qualifiés de hooligans, et ce n’est pas le cas".

Un avis que rejoint Toto Wolff : "Je ne vais pas laisser le sport ruiner le respect que j’ai pour quelqu’un hors du paddock. Comme l’a dit Maurizio, on s’entend ou non avec quelqu’un. J’aime utiliser une analogie au rugby, on peut être rivaux et essayer de frapper l’autre durant un match pour remporter la partie, mais aussi aller boire une bière après coup. Nous avons gardé cette attitude au fil du temps".

"Mais nous sommes aussi tous des parties de cette gigantesque plateforme et si elle est en réussite, cela apporte du succès aux équipes et à tout ses acteurs. Dans le passé, on a vu des personnes focalisées sur la F1 sans imaginer qu’il y avait quelque chose à côté. La vérité est qu’il y a beaucoup d’intérêts partagés à côté de la compétition féroce en piste. Il faut aussi que nous puissions nous retrouver et enlever notre tête de directeur de Ferrari, Mercedes ou Sauber et chercher ce qui est le plus bénéfique à notre discipline".

Maurizio Arrivabene va plus loin, expliquant que la F1 n’est pas le centre du monde : "Nous ne parlons pas que de sport. La vie n’est pas uniquement tournée vers la Formule 1, on peut parler de tout avec certaines personnes, de musique, d’art ou encore d’autres sujets, comme tous les êtres humains".

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