Marchionne : Vettel n’a pas tenté de signer pour une seule année
Le président de Ferrari l’assure
Sergio Marchionne a reconnu à Monza être devenu un grand fan de Sebastian Vettel et il est donc très heureux d’avoir vu l’Allemand prolongé pour trois années de plus son contrat avec Ferrari.
L’Italien assure toutefois que son contrat ne comporte pas de privilèges en particulier, qui ferait du quadruple champion du monde un numéro 1 clair de la Scuderia.
"J’ai dit à Seb cette saison qu’il était libre de prolonger avec nous quand il le voudrait. Et il l’a fait. J’aime beaucoup Seb, je pense qu’il a pris beaucoup de maturité supplémentaire chez Ferrari malgré le fait qu’il est déjà un multiple champion du monde. L’année 2016 difficile lui a permis de grandir encore. C’est un véritable Ferrariste et ce n’est pas quelque chose que vous pouvez oublier ensuite," dit-il dans le paddock du Grand Prix d’Italie.
Est-il vrai qu’il y a eu des désaccords sur la longueur du contrat ?
"S’il a demandé une seule année ? Je ne suis pas au courant de ça. Nous n’avons parlé que deux ou trois années de plus avec lui. Je pense qu’il se sent bien chez nous."
"Et il n’ a pas de traitement spécial. Il est bien sûr correctement rémunéré pour ce qu’il fait. Je le complimente toujours pour son habileté à trouver de bons accords financiers. Mais c’est vrai pour tous les pilotes de son calibre. Je suis envieux (de son salaire) !"
Reste à savoir si Vettel va permettre à Ferrari de renouer avec le titre pilotes cette année. C’est un peu plus délicat du côté du titre constructeurs.
"Ce ne serait pas un échec si nous n’y parvenons pas cette année. Nous prendrons l’issue telle qu’elle sera mais, évidemment, l’objectif est d’y arriver. Je constate juste qu’il y a eu énormément de changements positifs depuis le début de l’année. Il y a énormément de développements sur la voiture, qui fonctionnent. Le reste de la saison, à part peut-être cette course de Monza, semble favorable aux caractéristiques de notre voiture. Cela va être une bataille très intense avec Mercedes, jusqu’à la fin. Voilà ce que doit être la Formule 1."