Pirelli : Une stratégie à un seul arrêt presque obligatoire

Avec l’intervention de la safety car

Par Franck Drui

22 juin 2015 - 07:39
Pirelli : Une stratégie à un seul (...)

Cette entrée en piste du safety car dès les premières secondes du Grand Prix d’Autriche rendait le choix d’une stratégie à un seul arrêt presque obligatoire. Un choix par défaut adopté par la majorité des pilotes qui devaient rouler à faible vitesse durant les quatre premières boucles, avec des charges en carburant maximales.

En dépit de quelques gouttes de pluie apparaissant en quelques endroits, la course est restée sèche, avec une température ambiante comprise entre 16°C et 18 °C pour une piste fluctuant entre 24°C et 27°C.

A l’exception de Pastor Maldonado, Sergio Perez, Kimi Raikkonen et Daniel Ricciardo, tous les pilotes sont partis en P Zero Rouge supersoft, plus rapides de 0,7 seconde au tour lors des séances d’essais de vendredi et de samedi que le P Zero Jaune soft. Et comme un grand nombre de pilotes s’élançaient depuis des places de grille sans rapport avec leurs niveaux de performance, la plupart d’entre eux adoptaient des stratégies dites « alternatives ». Objectif : profiter de longs relais pour gagner des places.

Ainsi, Daniel Ricciardo et sa Red Bull roulaient la bagatelle de 50 tours sur ces « soft » chaussés dès le départ. Et en dépit de son envol depuis la 18e place de la grille, il terminait dans les points ! De son côté, la McLaren de Jenson Button, partie en supersoft, passait des pneus tendres dès le 3ème tour mais devait abandonner avant d’avoir bénéficié de ce choix osé.

Devant eux, Nico Rosberg s’imposait avec autorité, depuis le départ, et devançait Lewis Hamilton durant toute la course. Tous deux avaient adopté la même stratégie pneumatique supersoft-soft et s’étaient arrêtés respectivement aux 38e et 40e tours.

Toutes les équipes rouleront en Autriche mardi et mercredi pour le premier test depuis le début de la saison, avec un grand nombre de 3e pilotes et également des titulaires. Mais contrairement aux années précédentes, il n’y aura pas de journée d’essai dédiée à Pirelli.

"Nous avions initialement imaginé qu’une stratégie à un seul arrêt serait plus adaptée. Et l’intervention de la safety car l’a rendue presque obligatoire. En dépit des températures fraîches, les pneumatiques Pirelli ont fonctionné à merveille, conformément à nos attentes et les pilotes ont réussi à en extraire toutes les qualités et la performance," explique Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport.

Le Baromètre Vérité Pirelli
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Nous avions prédit une stratégie « idéale » à un seul arrêt pour le vainqueur de cette épreuve de 71 tours. Et c’est exactement ce que Nico Rosberg a choisi d’appliquer. Notre pronostic affirmait qu’après un départ en supersoft, il serait plus rapide et bénéfique de passer en soft au 25e tour. Dans la réalité, bien aidé par le safety car, Rosberg tient en supersoft jusqu’au 33e tour avant de passer en soft.

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