Marko : Verstappen est d’une autre trempe que les autres pilotes
Les critiques ne sont pas justifiées
Helmut Marko, le conseiller au sport automobile de Red Bull, a tenu à prendre la défense de Max Verstappen, sous le feu des critiques de la part de quelques pilotes, des fans ou dans les médias, depuis le Grand Prix de Hongrie.
Lorsque le site officiel de la F1 lui demande ce qui est justifié et ce qui ne l’est pas dans les critiques entendues récemment, l’Autrichien est clair : "rien n’est justifié !"
"Max est d’une autre trempe. Il a les gènes d’un futur champion du monde et il fait juste ce qui est nécessaire pour y arriver. Cela surprend effectivement certains que ça concerne aussi les dépassements ou la défense en piste."
"S’il y avait eu quelque chose de fondamentalement grave, les commissaires seraient intervenus et l’auraient pénalisé. C’est un peu comme lorsque Michael Schumacher est arrivé en F1. Je me souviens d’une course à Hockenheim (en 1992), sa première bataille avec Ayrton Senna. Senna était la légende et Schumacher le nouvel espoir..."
Est-ce que les autres pilotes sont devenus de doux agneaux avec le temps alors ?
"Ah ! Probablement que nous manquons de pilotes aux personnalités fortes ces derniers temps. Il y a des pilotes qui sont dans leurs dernières saisons qui se plaignent de Max, de la sécurité, de tout. Avec Max, nous avons un pilote vraiment jeune et qui sait ce qu’il veut. Et il n’a pas peur de tout faire pour l’avoir, pour rencontrer le succès. La réaction des fans joue à son avantage. Il est probablement le pilote le plus populaire sur la grille maintenant... dans le monde entier."
Ecclestone a récemment déclaré que la F1 serait bien inspirée d’avoir une douzaine de pilotes comme Max.
"Alors cherchons-en d’autres ! Je me rappelle tellement bien à quel point nous avons été critiqués de tous les côtés quand nous l’avons signé pour la Formule 1."
Max est perçu comme un champion du monde potentiel. Quand sera-t-il prêt pour ça ? Et quand Red Bull Racing sera-t-elle de nouveau prête pour le lui permettre ?
"Nous pensons que nous serons prêts en 2017. Nous avons toujours bien travaillé lorsqu’il y a un changement de règles qui ne met pas uniquement l’accent sur le moteur. Le travail sur le moteur Renault va dans la bonne direction donc, en 2017, nous devrions être à environ 15 chevaux du Mercedes. Nous pouvons compenser ce déficit avec notre châssis. Notre but est de battre Mercedes l’an prochain. Nous sommes dans les temps. Les données relevées par nos ingénieurs sont très prometteuses. La piste nous donnera la réponse."