Lauda ne croit pas à un retour de Rosberg en F1
Malgré son enthousiasme pour le nouveau règlement
Nico Rosberg est depuis son départ en retraite en décembre dernier un ambassadeur de Mercedes, et a profité du fait d´être en Espagne pendant les tests de Barcelone pour faire un crochet par le paddock.
L´Allemand s´est montré émerveillé des changements du nouveau règlement 2017, ainsi que par l´arrivée de Liberty Media aux commandes de la F1. La visite a fait plaisir à beaucoup de ses anciens collègues et a frappé le directeur non-exécutif des Flèches d´Argent, Niki Lauda.
« J´ai été étonné, pour être tout à fait honnête. Si j´arrêtais ainsi (comme Rosberg), je me tiendrais à l´écart pendant un bon moment pour profiter réellement de mon enfant et de ma femme. »
Mais le triple champion du monde ne se fait guère d´illusion et ne voit pas un signe particulier dans cette visite de Rosberg.
« Je ne crois pas qu´il reviendra. Je ne crois pas qu´il serait venu à Barcelone seulement pour avoir le plaisir de regarder des tests » explique l´Autrichien, rappelant que la présence du nouveau champion du monde à Barcelone était due à un évènement qu´il devait couvrir pour Mercedes au même moment.
« Je crois qu´il se repose agréablement dans sa retraite. Il s´y sent bien. »
Lauda semble se montrer plus compréhensif envers l´ancien pilote que lors de l´annonce de son départ en retraite. A l´époque, il avait réagi vivement en disant qu´« en mon temps, une telle chose ne se serait pas passée », et n´avait pas caché son mécontentement. A présent, l´Autrichien relativise.
« Je dois dire, pour ma défense, qu´à mon époque, où il y avait au moins un accident mortel par an, il fallait avoir une autre approche du sport. C´était pénible, en ce temps-là, de devenir champion du monde. Nous voulions toujours défendre notre titre. »
Le triple champion du monde explique aussi que les retombées de la décision abrupte de Rosberg a eu des répercussions dans l´équipe. Or, tout comme Toto Wolff, Lauda a réagi à l´époque en tant que responsable Mercedes.
« Nous avons 1.200 employés, et c´était une responsabilité. Du point de vue du pilote, je le comprends, du point de vue de la responsabilité, ce fut une surprise. Mais c´est fait. On doit respecter Nico. »