La Ferrari progressera par petites touches

Depuis quelques courses, la Ferrari de Fernando Alonso est à la hauteur des McLaren et des Red Bull, surtout en course. La monoplace de Maranello a donc indiscutablement progressé ces dernières semaines, mais pourra-t-elle encore le faire d’ici la fin de la saison ?

"Je crois que la course de Silverstone a été une indication claire de notre progression en performance. Quant au circuit du Nurburgring, ce n’est pas un circuit que nous considérions comme nous étant favorable il y a quelques mois à peine. Nous avons quelques nouveautés qui arriveront lors des prochaines courses et qui devraient nous permettre de nous battre encore à l’avant," déclare Nicolas Tombazis, chef designer chez Ferrari

La Ferrari 150 va-t-elle progresser par petits pas où au contraire peut-on s’attendre à une grosse évolution d’ici la fin de la saison ?

"Nous sommes à la mi-juillet et nous allons avoir régulièrement des nouveautés qui devraient améliorer notre efficacité aérodynamique, mais nous n’allons pas repenser la voiture dans sa totalité, car cela demanderait d’énormes ressources par rapport aux bénéfices que nous pourrions en tirer. Nous allons donc améliorer l’aérodynamique de la voiture, mais nous n’allons pas nous lancer dans la fabrication d’une nouvelle voiture," précise l’ingénieur grec.

La voiture de l’année prochaine sera-t-elle une évolution de celle de cette saison ? "Ce ne sera ni une évolution ni une toute nouvelle voiture. Il y a quelques secteurs de la voiture qui vont changer. Les changements seront plus importants par rapport aux années précédentes et pour tout vous dire, nous avons besoin de faire ça, car nous devons faire un plus grand pas en avant que les années précédentes. De nos jours, on ne part plus jamais d’une feuille blanche. On apprend beaucoup des années précédentes et il faut mettre tout cela en application. Si vous regardez les voitures dans le paddock, vous pouvez remarquer qu’il y a beaucoup de points communs, même sur les voitures les plus lentes. Plus personne ne part d’une feuille blanche," ajoute Tombazis.