Lotus Renault GP prête à basculer sur la R32 de 2012
"Comme à Monaco, tout se joue en qualification au Hungaroring"
Le Hungaroring présentant peu d’opportunités pour les dépassements, le directeur technique James Allison explique comment les qualifications vont être la clé de la course à Budapest et quand les ingénieurs vont basculer sur le programme 2012 pour le châssis R32.
Quelles sont les difficultés du Hungaroring ?
Comme à Monaco, tout se joue en qualification au Hungaroring. Le DRS changera un petit peu la donne, mais cela restera très difficile de dépasser. Pour faire un bon tour en qualification, cela nécessitera une voiture réglée avec beaucoup d’appui et capable d’absorber les bosses sur la piste.
Ce circuit conviendra-t-il à la R31 ?
Nous n’étions pas spécialement bien à Monaco cette année, un autre circuit de fort appui. Mais je crois que nous avons résolu quelques soucis qui nous ont contrariés là-bas et nous espérons une meilleure prestation en Hongrie.
Traditionnellement, la surface de cette piste évolue beaucoup. Est-ce difficile de travailler sur une cible mouvante ?
C’est dur pour les ingénieurs piste et pour les pilotes. Les changements de réglage produisent normalement des résultats d’environ 0,1 seconde au tour. Mais l’évolution de la piste peut créer une différence de plus d’1 seconde au tour. Cela dit, le challenge est le même pour toutes les équipes.
Nous sommes maintenant dans la seconde moitié de la saison. Quel est le programme de développement et quels moyens consacrez-vous à la R32 ?
Nous prévoyons beaucoup de développements sur les cinq prochaines courses. Ils sont largement le fruit de recherches qui sont déjà achevées. Il nous reste à les dessiner et à les fabriquer pour les utiliser en course. A la fin de la pause estivale, la plupart de nos moyens sur la recherche et la moitié environ de notre capacité de fabrication seront transférés sur la voiture de l’année prochaine.
Le break du mois d’août est tout proche. Est-ce frustrant de fermer l’usine et cogiterez-vous sur des concepts pendant vos baignades cet été ?
Les règles interdisant le travail pendant cette période sont plutôt strictes. Mais elles n’empêchent pas la méditation aquatique. Il faudrait même imposer deux semaines de bain continu ! La fermeture est un peu frustrante en un sens, mais elle est maintenant bien établie et elle permet aux équipes de prendre deux semaines de repos bien méritées.