Hamilton est heureux de ne pas faire de journée complète
C’est une bonne idée de les partager avec Rosberg
Présent au volant de la Mercedes W07 cet après-midi, Lewis Hamilton a soutenu la décision de son équipe d’avoir séparé le roulage de ses pilotes en deux demi-journées. Avec plus de 700 kilomètres pour Hamilton lundi et 800 pour Rosberg mardi, la fatigue a fait son apparition et l’équipe a voulu économiser ses pilotes qui ont quand même parcouru 750 kilomètres.
"L’après-midi a été long, nous avions déjà parlé de séparer le roulage avant, donc ce n’était pas une surprise" explique-t-il. "J’étais heureux de faire des journées entières mais c’est très long et l’équipe a pensé qu’il était préférable de les couper en deux pour nous garder en forme. Je me sens bien maintenant mais j’étais endolori hier".
"C’est un peu comme retourner faire du sport quand on n’en a pas fait depuis des années. Si on recommence par un gros entraînement, c’est très douloureux après coup. Surtout pour le cou, peu importe l’entraînement effectué l’hiver, les douleurs provoquées par le pilotage ne peuvent pas être simulées".
"C’était un peu ennuyeux aussi de tourner et tourner encore tout au long de la journée" avoue Hamilton. "Ce n’est pas comme une course avec une stratégie et la recherche de performance, lorsqu’on se bat contre le chronomètre et contre nos adversaires. Les essais ne sont pas ce qu’il y a de plus exaltant. Ça l’était lorsque j’étais un jeune pilote en Formule Renault, mais après dix ans en F1 c’est devenu normal".