Doutes sur la Turquie, l’Autriche en secours ?

L’argent public ne doit pas servir à la F1

Par Franck Drui

7 décembre 2012 - 08:35
Doutes sur la Turquie, l'Autriche

Le promoteur du Grand Prix de Turquie et les officiels de la fédération de ce même pays affichaient hier leur confiance quant au retour de la Formule 1 dans le pays dès 2013, mais admettait aussi que le financement manquant était du ressort du gouvernement.

Ce soir, le premier ministre turc doit rencontrer Bernie Ecclestone, lors de la remise des prix FIA et en discuter. Mais les choses ne semblent pas très bien engagées selon le ministre des sports, qui ne voit pas du tout d’un bon œil que l’argent public aille à la F1.

Suat Kilic s’est exprimé auprès de l’agence Dogan : "Si le secteur privé le veut, il peut faire venir la F1. Mais il n’est pas question pour nous de payer les coûts des droits qui ont été proposés à une société privée pour faire revenir cette F1. Nous avons déjà fait ce sacrifice pendant 5 ans. Notre gouvernement a payé 13,5 millions de dollars chaque année pour ces droits. En échange ? Le promoteur a eu tous les revenus et l’état n’en a tiré aucun bénéfice."

Ces paroles ne sont évidemment pas de nature à rassurer sur un retour de la Turquie mais Kilic n’a pas estimé les retombées en termes d’image pour le pays, rétorque-t-on du côté du promoteur ce matin, qui garde l’espoir que l’entrevue entre le premier ministre et Ecclestone sera positive.

Si la F1 ne peut se rendre en Turquie, l’Autriche pourrait être un bon plan de secours. La FOM a d’ailleurs récemment enregistré à nouveau les droits sur la marque "Grand Prix d’Autriche". Le Red Bull Ring, anciennement A1-Ring, est de nouveau prêt à accueillir la F1 qui se cherche un Grand Prix à caser le 21 juillet. Et pour une fois, ce sont les promoteurs qui sont en position de force à quelques jours à peine de la fin de l’année...

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