Rob Huff champion ! Quand la fidélité à Chevrolet paie enfin...

Il a toujours piloté pour la marque américaine en WTCC

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18 novembre 2012 - 06:55
Rob Huff champion ! Quand la fidélité à

Rob Huff, de son vrai prénom Robert, est né le 25 décembre 1979 à Cambridge, en Grande-Bretagne. Après avoir fait ses classes en karting, il s’est tourné progressivement vers les voitures de tourisme : champion en Formula Vauxhall et Class B Ethyl MG au début des années 2000, il remporte le Seat Cupra Championship et se voit ouvrir les portes du très sélect British Touring Car Championship (BTCC).

Il y fait ses débuts en 2004 avec SEAT Sport UK et pour sa première année, il se classe septième - avec deux victoires à Brands Hatch et Snetterton. L’un de ses rivaux s’appelle Yvan Muller...

Il est alors intégré au projet Chevrolet RML et débute en 2005, dans le tout nouveau championnat mondial des voitures de tourisme, le World Touring Car Championship, une longue collaboration avec le constructeur américain. Nicola Larini et Alain Menu sont alors ses coéquipiers et ils disposent tous d’une Chevrolet Lacetti. La saison est difficile et hormis une sixième place lors de la première course à Mexico, il ne parvient pas à rentrer dans les points. Avec 3 points, il se classe vingt-et-unième.

En 2006, Chevrolet le conserve. Quatrième lors de la première course à Brands Hatch, il est emmené à l’hôpital à Mexico après un gros accident : il manquera la seconde course du week-end. Il fait son retour pour la manche tchèque du championnat, à Brno : qualifié dernier après une pénalité, il parvient à remonter au huitième rang - se voyant ainsi attribuer la pole position de la seconde course. Une place qu’il conservera jusqu’à l’arrivée pour s’offrir sa première victoire en WTCC. La fin de saison est plus calme, avec une sixième place en seconde course à Istanbul. Avec 20 points, il se classe seizième du championnat.

Sa collaboration se poursuit en 2007 où il s’impose une nouvelle fois, sur le circuit suédois d’Anderstorp. On lui comptera trois autres podiums et de nombreuses courses dans les points : neuvième avec 57 points, ses coéquipiers Larini et Menu le devancent au championnat - dont 5 victoires pour le Suisse.

La saison 2008 débute difficilement. Après les deux premiers meetings, le Britannique n’est pas parvenu à débloquer son compteur de points. Ce qu’il fera brillamment à Valencia, avec une victoire et une seconde place. Des podiums suivent, dont une victoire pour la dernière course à Macao : avec 87 points, Huff termine au troisième rang du championnat - à un petit point de Gabriele Tarquini, vice-champion derrière Muller.

2009 voit l’arrivée de la nouvelle Chevrolet Cruze LT, le même modèle encore utilisé cette année. Avec trois victoires et six autres podiums, Huff clôt la saison au cinquième rang du championnat et devance une nouvelle fois ses coéquipiers Menu et Larini.

En 2010, après le retrait de SEAT, Yvan Muller remplace Larini chez Chevrolet. Un concurrent de taille pour Huff, qui ne met pas très longtemps à s’habituer à la Cruze : le Français est sacré pour sa première année avec le constructeur américain, tandis que Huff doit se contenter de la troisième place - à égalité de points avec Tarquini, encore une fois.

La Cruze domine outrageusement la saison 2011. Bien que victorieux à 8 reprises, signant même des doubles victoires à Monza et Macao, il doit se contenter de la place de vice-champion du monde derrière Muller pour trois petits points.

La saison 2012 est enfin la bonne pour Rob Huff, qui avait pourtant réalisé un début de saison moyen. Les erreurs et pénalités de son rival Muller à l’occasion de l’avant-dernière manche à Shanghai ont ruiné la fin de saison du Français, offrant presque à Huff le titre sur un plateau à Macao - un circuit qu’il apprécie tout particulièrement.

Un abandon dans la Course 1 lui donne des sueurs froides mais sa 2ème place en Course 2 aujourd’hui lui permet de devenir pour la première fois champion du monde en WTCC ! Malheureusement, après la fête, il y aura la réalité : avec le retrait de Chevrolet du WTCC, l’avenir de Huff dans cette discipline reste dans le flou.

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