Ocon et Alonso gardent la même synergie malgré la nouvelle F1

L’an dernier, Esteban Ocon et Fernando avaient loué leur collaboration pour la synergie entre leurs deux styles de pilotage, très proches. Les deux pilotes Alpine F1 avaient ainsi pu optimiser le développement de l’A521, et le Français confirme que c’est encore le cas malgré le bouleversement technique.

"C’est à peu près toujours la même chose, on nous mettrait quelle auto avec n’importe quelle problématique, on irait toujours dans le même sens" a répondu Ocon à Nextgen-Auto.com

"Cela reste encore le cas."

"On a toujours un feedback très proche lui et moi, demain on partira avec des réglages très similaires, comme c’était le cas l’an dernier. On continue à pousser l’équipe dans le même sens, il n’y a aucun doute, et c’est ce qu’on fait depuis le début de notre collaboration donc c’est important que ça continue."

Et pourtant, les nouvelles monoplaces sont très différentes des précédentes, comme le confirme Ocon après six journées d’essais : "Les voitures sont beaucoup plus raides dans les lignes droites et sur les vibreurs."

"Ce sera compliqué sur les circuits bosselés. Les voitures sont plus lourdes donc les freinages s’attaquent différemment, il faut qu’on s’habitue. Mais ce sont toujours des Formule 1 et ça va toujours très vite."

Une vitesse de pointe encourageante

Alpine F1 a développé un nouveau moteur et un nouveau châssis conjointement, la voiture s’adaptant au moteur autour duquel elle a été conçue. Ocon note toutefois qu’il n’y a pas de domaine plus important : "C’est toujours les deux, il est important d’avoir un bon package global avec moteur et châssis."

"Et on va encore avoir fait un pas en avant pour ce week-end de course. On va voir sur quoi les ingénieurs ont travaillé, mais on a l’air d’avoir une bonne vitesse de pointe. C’est tôt pour donner des vraies valeurs mais ça a l’air d’aller dans le bon sens."

La hiérarchie doit être plus serrée cette année grâce aux nouvelles monoplaces, et l’on a posé la question à Esteban Ocon de savoir si ce serait le cas. Il admet qu’il faudra attendre les premiers essais, demain, pour y voir plus clair.

"C’est encore difficile à voir, qui se place où. On commence à discerner quelque chose mais je pense qu’on verra mieux demain où tout le monde se situe."

"Même pour nous, on avait énormément de plans différents, on avait différents poids en essence, donc toutes les équipes ont eu tous les essais à faire. On ne peut pas voir qui a poussé ou non, on en saura plus demain."