Mazepin attaque le Canada dans son combat pour revenir en F1

Nikita Mazepin continue son combat pour avoir le droit de revenir en Formule 1... au Canada.

Récemment, après avoir été évincé par Haas F1 puis restreint par les demandes de la FIA de courir sous bannière neutre au début du conflit en Ukraine, le pilote russe a porté son affaire devant la Cour de justice européenne - et a gagné.

Le tribunal a déclaré que Mazepin, dont le père et soutien Dmitry a été directement nommé dans les sanctions occidentales, peut désormais retourner en Europe pour "négocier un retour en tant que pilote professionnel de Formule 1".

Le pilote de 24 ans est toutefois sous le coup de sanctions directes - et pas seulement son père - dans quelques pays, notamment au Canada. Nikita lui-même est nommé sur la liste des sanctions canadiennes et il ne peut donc pas courir dans le pays. Il a donc décidé de poursuivre le gouvernement canadien devant la Cour fédérale afin que la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly le retire de la liste des sanctions.

Sur l’avis de dépôt de la requête par le tribunal, Mazepin est décrit comme un "jeune sportif et pilote professionnel de sport automobile qui n’est en rien impliqué dans l’agression subie par l’Ukraine".

Il est ajouté que "les sanctions réduisent ’catastrophiquement’ sa capacité à être considéré par les équipes de F1 comme pilote".

Les documents indiquent que si Mazepin est empêché de courir en Formule 1 en 2024, il sera alors "extrêmement difficile, voire impossible, pour lui d’être à nouveau recruté en tant que pilote de F1 ou en tant que pilote dans d’autres championnats de sport automobile".