Les pilotes s’attendent à des dépassements difficiles en course à Imola

La ligne droite et le premier virage comme seules options ?

Par Emmanuel Touzot

1er novembre 2020 - 10:46
Les pilotes s'attendent à des (...)

L’étroitesse du circuit d’Imola et sa nature rapide inquiète les pilotes sur le plan du spectacle. Le tracé qui sert de décor au Grand prix d’Emilie-Romagne n’était pas connu pour ses nombreuses occasion de doubler auparavant, et une peur similaire entoure la course de cet après-midi.

"Ce sera difficile de dépasser" explique Kevin Magnussen. "C’est parfois trop difficile de dépasser, Monaco et Singapour ne sont souvent pas des courses palpitantes à cause de cela, mais je ne pense pas que ce sera aussi mauvais ici sur ce point."

Lando Norris voit surtout des manœuvres effectuées avec l’aide du DRS : "C’est une ligne droite plutôt longue. Nous ne savons pas à 100% comment sera la compétition en piste, à quel point il sera facile de dépasser, et je ne pense pas que ce sera aussi imprévisible ou excitant que ça l’était au Portugal la semaine dernière."

"Peut-être parce que ça semble être un week-end plus normal au niveau de la manière dont les pneus fonctionnent sur l’asphalte, et au niveau du vent aussi. Le premier virage sera notre meilleure opportunité à chaque tour."

Romain Grosjean juge quant à lui qu’il ne faut pas penser que le problème vient de la piste, ni l’écarter pour l’avenir pour cette unique raison : "Je ne pense pas qu’on devrait blâmer le circuit pour le manque de dépassements."

"Nous devrions davantage nous assurer que les pneus ne surchauffent pas quand on est derrière une voiture, et que l’on perd moins d’aero en suivant une autre voiture. Certains circuits seront meilleurs pour le dépassement. Bahreïn est incroyable à ce niveau-là avec de longues lignes droites, du DRS et un gros freinage au bout."

"Ici, le premier virage est en quatrième ou cinquième vitesse donc c’est très rapide. Et si vous n’êtes pas au niveau bien avant le freinage, vous n’avez aucune chance. Mais on verra, avec la dégradation des pneus et d’autres facteurs, on ne sait jamais comment ce sera."

Les arrêts aux stands ne seront pas nombreux, la stratégie à un seul arrêt étant privilégiée. Mais Mario Isola, le directeur de Pirelli, s’attend à des utilisations très différentes de composés pneumatiques, qui pourraient entrer en ligne de compte.

"Je m’attends à une stratégie à un arrêt avec la combinaison des trois composés" note l’Italien. "Pour les voitures rapides démarrant en tendres, il est possible d’utiliser tendres et médiums, ou une stratégie tendres-durs, c’est très proche."

Mais les trois premiers de la grille s’élanceront en médiums : "Ils ont l’opportunité de faire un relais en médiums avec les tendres à la fin. Avec une voiture plus légère, c’est certainement un avantage. Ou médiums-durs. Médiums-durs est un peu plus lent que les deux autres stratégies, mais ça donne l’opportunité d’une fenêtre d’arrêt plus large."

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