Hamilton apprend la nuit des centaines de termes techniques pour Ferrari

Dans les coulisses d’un changement d’ampleur

1er mars 2025 - 12:19
Hamilton apprend la nuit des centaines de termes techniques pour Ferrari

Alors que les essais hivernaux se terminent, Lewis Hamilton a fait le point sur le chemin parcouru depuis l’annonce de sa venue à Maranello, il y a maintenant plus d’un an.

Un premier chapitre s’est terminé à Bahreïn et même certains tifosi doivent continuer à se pincer pour y croire, mais c’est bien le cas, Lewis Hamilton est en rouge !

« Ces derniers jours ont été vraiment bons » a commencé par commenter Lewis au sujet des derniers essais hivernaux.

« On pourrait penser que cela a été long, mais ce n’est pas le cas. Cela ne fait qu’un mois que je suis avec l’équipe, donc nous avons condensé énormément de choses en un laps de temps très court. Mais nous avons vraiment fait beaucoup de chemin ensemble et la voiture se comportait bien en piste. »

Lewis Hamilton ressent-il l’excitation de conduire en rouge ?

« Absolument. Je l’ai ressentie dès le début de l’année dernière et encore plus particulièrement cette année dès le premier jour. C’est incroyable de voir l’enthousiasme non seulement au sein de l’équipe et l’accueil chaleureux que j’ai reçu, mais aussi la positivité qui vient de l’extérieur, de la part des gens du sport, mais aussi au-delà. Tout le monde est excité. C’est un très bon début d’année pour moi. Tant de choses positives se sont produites et tant d’autres sont à venir. Cela semble tout simplement juste, cela fait du bien. »

« Si vous pensez à ma marque [ce que je représente, ndlr] et à celle de Ferrari, vous savez que cela va forcément avoir un certain impact. Mais bien sûr, je ne savais pas à quel point cela ferait parler et j’ai été submergé par la positivité avec laquelle cela a été accueilli. Encore une fois, tout ce que nous avons fait – des séances photo aux campagnes marketing – l’équipe ici fait un travail incroyable, en produisant de superbes vidéos. Tout cela a une très belle allure. Je ne sais pas si vous avez vu les photos qu’on a récemment sorties, j’en ai moi-même assuré la direction artistique, ce qui m’enthousiasme vraiment. C’est une belle surprise. »

Une adaptation dantesque à mener

L’adaptation à une voiture à moteur Ferrari représente un immense changement pour un pilote qui n’a connu que des moteurs Mercedes F1. Quand donc Lewis Hamilton estimera avoir dompté à 100 % sa nouvelle monture ?

« Je n’ai pas de boule de cristal, donc tout ce que je peux dire, c’est que nous prenons les choses jour après jour. Nous nous concentrons vraiment sur notre travail, sans trop prêter attention à ce qui se passe ailleurs. Nous nous assurons simplement de bien assimiler nos processus et de bien comprendre la voiture. »

« À chaque tour et chaque session, j’apprends davantage sur la voiture, je deviens de plus en plus à l’aise avec tous les systèmes de contrôle complètement différents que nous avons. Je suis encore en phase d’apprentissage sur la suspension arrière, la suspension avant, tous les réglages qu’ils ont pour celles-ci, ainsi que la terminologie qu’ils utilisent. »

« Mon ingénieur et moi apprenons aussi à travailler ensemble en termes de communication. Après chaque session, à chaque fois que je sors en piste, nous rentrons et nous faisons des ajustements sur la manière dont je lui transmets mes informations et vice-versa. Mais tout est en bonne voie. Nous ne pourrions pas être plus avancés que nous le sommes avec le peu de temps dont nous avons disposé. »

« J’ai aussi étudié les précédents grands pilotes qui sont arrivés ici, comme Sebastian [Vettel] et Fernando [Alonso], qui ont commencé bien plus tôt que moi, dès novembre par exemple. Nous avons fait énormément en très peu de temps, et tout cela a été très bien accueilli des deux côtés. »

Même le lexique, le vocabulaire, changent pour Lewis Hamilton. Le Britannique doit donc étudier la nuit tombée le nouveau vocabulaire à apprendre !

« C’est différent. L’effet est légèrement différent, les termes qu’ils utilisent sont différents. Mais une ‘barre anti-roulis’ reste une ‘barre anti-roulis’. En revanche, pour d’autres éléments de la géométrie de la voiture, il y a des noms différents. »

« J’ai tout cela noté sur mon ordinateur et j’étudie chaque jour et chaque nuit pour bien comprendre de quoi il s’agit lorsqu’ils parlent de ces composants en débriefing. Après 12 ans passés ailleurs, à parler des mêmes choses de la même manière, j’étais habitué. Je savais exactement ce qu’ils voulaient dire. »

« Mais désormais, à chaque fois qu’ils mentionnent un élément en débriefing, je dois me demander : « De quelle pièce parle-t-on ? Ah, celle-là. » C’est une phase d’apprentissage et c’est ce qui rend cela excitant. Tout est nouveau et j’adore cette nouveauté. »

Au moins le ‘Hammertime’ ne devrait pas changer de nom… ou pas !

« Je n’en ai pas encore parlé avec mon ingénieur. Je ne sais pas trop comment cela sonnerait avec un accent italien. On va peut-être devoir trouver un mot italien à la place. On trouvera sûrement quelque chose de nouveau. »


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