Grosjean explique les différences entre une F1 et une IndyCar
Il a découvert la monoplace américaine
Romain Grosjean a découvert l’IndyCar sur les circuits de Barber et de Laguna Seca. Le Français a donc pu rapidement voir où se situaient les différences entre la Dallara IR18 qu’il pilotera cette saison, et la Haas VF-20 de l’année dernière, lorsqu’il roulait en F1
"C’est très physique" a déclaré Grosjean. "C’est dur de piloter ces voitures, c’est très différent de la Formule 1. La seule chose que vous combattez en Formule 1, ce sont les forces G. Ici, vous luttez en fait contre le poids de la voiture. Mais ça ne me dérange pas, c’est plutôt cool."
"Pour faire simple, la Formule 1 ne fonctionne que par l’aérodynamique et le reste n’est là que pour soutenir la voiture. Une IndyCar fonctionne vraiment avec les réglages. L’aérodynamique est beaucoup plus simple, il y a beaucoup moins d’appui. Les virages rapides sont plus délicats, mais les virages lents sont plus sympa."
"Il s’agissait vraiment d’apprendre ce qui se passe quand vous changez les amortisseurs ou les barres, ou autre chose, ce que cela fait réellement sur la voiture, comment cela affecte la voiture, et dans quelle partie du virage. J’ai aussi appris à connaître mon ingénieur, et il me découvre, pour savoir de quoi je parle."
Il a été impressionné par les pneus Firestone, qui sont montés sur des voitures monotypes et sont parfaitement adaptés à leur utilisation : "Ils sont très bons. On ne met pas de couverture chauffante, on sort directement des stands."
"C’est un peu plus glissant mais il y a de l’adhérence, et vous pouvez attaquer pendant quelques tours sans qu’ils ne perdent en constance. Je faisais de bons temps après 25 ou 26 tours avec les pneus, et c’est quelque chose que je ne pouvais pas faire dans mon expérience précédente."
Il a également découvert l’Aeroscreen, la solution de protection de la tête des pilotes en IndyCar. Il s’agit globalement d’un Halo agrémenté d’un pare-brise, mais qui change à la fois le centre de gravité et les turbulences de la monoplace, mais qui augmente surtout la température dans le cockpit, au point de devoir rafraîchir les pilotes.
"L’Aeroscreen enlève l’air que vous avez dans la voiture, donc il fait assez chaud. Mais les autres tubes que vous avez avec le système d’air du casque et celui à l’avant du cockpit fonctionnent plutôt bien. Mais tout va bien, si l’air n’arrivait pas dans le casque et que la visière ne restait pas propre, on ne le remarquerait pas."