Binotto ne veut pas encore désigner de pilote n°1 chez Ferrari
L’Italien répond à la gestion controversée du championnat par la Scuderia
La grogne monte en Italie concernant la gestion du championnat par Ferrari. Et la situation entre Charles Leclerc et Carlos Sainz hier, lors du Sprint F1, n’a pas arrangé les choses en Autriche.
Alors, face à un adversaire aussi fort que Red Bull, qui a un leader désigné, Max Verstappen, n’est-il pas enfin temps de désigner un leader clair au sein de la Scuderia ?
Pour Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, pas question de céder à la pression populaire : le temps du choix n’est pas encore arrivé. Pour l’instant, la politique, c’est de maximiser les points de l’équipe...
"Tout d’abord, ce que nous essayons de faire à chaque course, c’est d’essayer de maximiser les points pour l’équipe, car il y a évidemment deux championnats très serrés qui sont les constructeurs et les pilotes, donc en maximisant les points alors je suis à peu près sûr que nous maximisons l’opportunité des pilotes en enlevant des points aux adversaires."
"Les adversaires ne devraient pas être Charles pour Carlos et Carlos pour Charles, mais certainement Max, Lewis et les autres. Donc c’est ainsi que nous le voyons : la voiture la plus rapide en piste est celle qui est prioritaire, et nous pensons qu’en agissant ainsi en ce moment, à ce moment du championnat, c’est la meilleure chose que nous puissions faire et si plus tard dans le championnat il y a l’un de nos deux pilotes qui aura le plus d’opportunités, certainement nous essaierons de lui donner la priorité absolue mais ce n’est pas la situation en ce moment."
"Nous devons donc nous en débrouiller et, malgré tout, je suis plutôt content de voir nos deux pilotes se battre. Je sais que quand il y a des ordres d’équipe, tout le monde nous blâme parce que nous devrions avoir une lutte libre et quand on a une lutte libre, alors on nous demande des ordres d’équipe ! Donc tout ce que vous faites est toujours mauvais."
"Je me souviens qu’il y a 20 ans ici en Autriche, j’ai entendu les huées des tribunes (quand Barrichello a dû laisser sa victoire à Schumacher). Donc, encore une fois, je pense que c’est toujours délicat. Après une course, tout le monde semble savoir comment gérer nos situations. Mais encore une fois, ce que nous essayons de faire, c’est de maximiser les points de l’équipe, ce qui, j’en suis sûr, est le bon choix."
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