Wolff : Le simulateur a des limites
Rien ne vaut la réalité
Tous les pilotes s’accordent à le dire : le simulateur, c’est bien pour s’entraîner, mais au final, rouler en piste avec la vraie voiture de Formule 1, c’est mieux. Susie Wolff a pu le constater elle aussi lors des essais de Silverstone, où elle a pour la première fois pris le volant de la Williams lors d’une vraie séance d’essais sur circuit.
"Les simulateurs sont des choses supers, et ça a a été utile pour m’aider puisque je savais que je n’aurai que quelques tours avant de passer les nouveaux pneus, donc je savais que je devais être prête rapidement. Donc le simulateur est un très bon outil pour vous aider à savoir où sont les points de freinage, et vous connaissez la piste assez bien."
"Mais soyons honnêtes, s’asseoir dans un simulateur n’est pas comme être en piste en essayant de passer à fond Maggots et Becketts. Lors de mon premier tour rapide, j’ai eu un peu un haut le coeur, et vous n’avez pas ça dans un simulateur", confesse-t-elle.
Bien qu’utile, le simulateur ne remplacera jamais la réalité. "Donc je pense que le simulateur est un super outil, mais ça a ses limites."
Est-ce que l’Ecossaise a demandé des avis aux autres pilotes avant, ou après, les essais ? Wolff explique que non... à une exception. "Je n’ai parlé à aucun des autres pilotes. J’ai demandé à Valtteri de venir aujourd’hui un peu en tant que soutien parce que je voulais qu’il soit là si j’avais des questions sur la voiture ou n’importe quel problème, et il est très gentiment venu et m’a donné quelques conseils tout le matin, donc ça m’a aidée."
Elle précise qu’aucun pilote n’est venue la féliciter, mais elle ne s’en offusque pas, et ne s’en étonne pas non plus. "En tant que pilotes, je ne crois pas qu’ils vont faire des éloges sans qu’on les questionne."
Susie Wolff n’écoute qu’une chose : ce que l’équipe a à dire sur sa prestation. Car c’est bien ceci qui déterminera si elle pourra reprendre le volant d’une Williams prochainement. "Pour moi, aujourd’hui, peu importent les louanges ou ce que pensent les autres pilotes, ce qui compte c’est ce que pense l’équipe, parce que s’ils sont contents alors j’aurais plus de chances, et c’est la chose la plus importante."