Souvenez-vous, Budapest 2006... (partie 1)

Tout commence par des pénalités

Par Camille Komaël

21 juillet 2013 - 08:39
Souvenez-vous, Budapest 2006... (...)

« C’est nul le Grand Prix de Hongrie, on s’ennuie toujours », « Y a jamais de dépassements, c’est trop dur », « Le Hungaroring, c’est Monaco sans le glamour et sans les rails », « Budapest, je sens qu’on va encore s’ennuyer, et dire que Bernie a signé jusqu’en 2016 ».
Le Grand Prix de Hongrie a beau être souvent critiqué, il nous a pourtant offert l’un des Grands Prix les plus palpitants de la saison 2006. Embarquez dans notre machine à remonter le temps, rajeunissez de 7 ans, nous voici le vendredi 4 août 2006.

Oui, parce que pour comprendre ce Grand Prix de Hongrie si spécial, il faut commencer dès vendredi et les essais libres. Fernando Alonso et Michael Schumacher sont en lutte pour le titre mondial, avec l’Espagnol 11 points devant l’Allemand au championnat, à 6 courses de la fin et avec une victoire à 10 points. Robert Kubica effectue ses débuts en F1 chez BMW-Sauber après l’éviction de Jacques Villeneuve. Gêné par Robert Doornbos ce vendredi en essais libres, Fernando Alonso veut se venger et zigzague, puis freine brutalement devant le Néerlandais, pilote d’essai Red Bull. Ceci, ajouté à un dépassement alors que les drapeaux jaunes étaient brandis, vaut au pilote Renault d’être pénalisé de 2 secondes pour chaque session de qualification. Le week-end démarre mal pour le leader du championnat.

Samedi 5 août

Pendant que les supporters d’Alonso fulminent encore contre la pénalité infligée à leur pilote favori, les fans de Button et de BAR-Honda s’arrachent les cheveux lors de la dernière séance d’essais libres du samedi matin : le Britannique est forcé de s’arrêter, sur casse moteur. Pénalité de 10 places en vue pour la course, pas de quoi se réjouir. Le drapeau rouge est de sortie pour dégager la BAR-Honda, et Michael Schumacher commet alors une grosse erreur : il double Kubica et Alonso. Les dépassements étant interdits sous drapeau rouge, le pilote Ferrari se voit infliger exactement la même sanction que son rival Alonso, 2 secondes de pénalité dans chaque session de qualification : pas de jaloux !

Kimi Räikkönen signe le meilleur temps et s’élancera donc en pole position pour son 100ème Grand Prix en F1, pour lequel il a préparé des bottines dorées spéciales. Michael Schumacher partira finalement 12è, devant Jenson Button (14è) et Fernando Alonso (15è).

Pour se remettre de nos émotions, il faut une bonne nuit de sommeil. Comme le disent environ 99,9 % des pilotes (statistique fournie par Alonso), la course sera longue demain et tout peut arriver.

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