Verstappen : Les données sont essentielles en F1 mais...

Max Verstappen admet avoir changé d’univers en Formule 1, un sport automobile gouverné par les chiffres, les statistiques et surtout les données.

Selon le pilote Red Bull, il est impossible de s’en passer si on veut être au top.

"Le plus important, dans un week-end de course, ce sont les données récoltées sur la voiture. C’est ce qui nous aide à progresser, à aller de l’avant. Avec cela on peut analyser l’équilibre, la quantité d’essence nécessaire, les forces nécessaires sur les freinages, les ouvertures qu’il faut mettre pour le refroidissement, etc..." confie le Néerlandais.

"La Formule 1 est, plus que toute autre discipline, un sport d’équipe. Il faut que l’équipe travaille avec vous, et vice-versa, pour atteindre le résultat désiré. Même si, au final, tout dépend finalement de ce que le pilote fait dans la voiture. L’humain, ce n’est plus de la science exacte."

"La F1, c’est une partie en solo et une partie en équipe. Mais l’équipe est bien plus importante dans le résultat. C’est 800 personnes (sans le moteur) qui travaillent juste pour deux voitures."

Verstappen reconnait que "les données sont essentielles en F1" mais il y a parfois des moments où le pilote doit laisser parler son instinct.

"J’ai un exemple parfait de la dernière course au Japon : les données nous disaient que nous irions plus vite avec moins d’ailerons. Daniel Ricciardo en avait un peu plus que moi pour commencer et je n’avais pas le bon feeling le vendredi. La voiture était difficile à piloter, je n’étais pas à l’aise."

"J’ai demandé à avoir plus d’ailerons le samedi, même si les données allaient vraiment contre ça. Je n’étais pas d’accord, et j’ai eu raison parce que la voiture était bien meilleure, plus confortable à piloter et j’allais donc plus vite. Le feeling est aussi important pour savoir vers quel réglage vous diriger."