Smedley : Williams a énormément de travail

Mercedes et Ferrari ont un net avantage désormais

Par Paul Gombeaud

31 mars 2015 - 14:03

On attendait les Williams comme principales rivales des Mercedes en ce début de saison, mais c’est pour le moment à la troisième place de la hiérarchie que se situent les monoplaces de Grove.

L’écurie anglaise avait terminé très fort la saison 2014 et semblait en bonne voie pour retrouver le chemin de la victoire cette année. Sauf que pour le moment, Mercedes semble encore loin devant et surtout, Ferrari a repris l’avantage et l’a emporté ce week-end en Malaisie.

Pendant que Vettel gagnait devant Hamilton et Rosberg, Bottas et Massa luttaient avec leurs pneumatiques sous la forte chaleur de Sepang et aucun des deux pilotes n’a été en mesure de prétendre à la régulière au podium. Même Kimi Raïkkönen, reparti en queue de peloton après une crevaison en début de course, est parvenu à terminer devant les Williams qui ont finalement achevé la course aux cinquième et sixième places.

"Nous devons améliorer toute la voiture dans son ensemble," explique Rob Smedley, le directeur performance de l’écurie anglaise. "Nous devons poursuivre le développement et nous assurer que nous progressons plus vite que les autres."

"Nous avons actuellement du retard sur Mercedes et Ferrari et nous devons travailler dur pour effacer cela. Dans le même temps, nous devons améliorer notre gestion des pneumatiques. Je pense que nous n’étions pas les plus mauvais à ce jeu-là, mais certainement pas les meilleurs non plus."

"Pourquoi y avait-il des voitures en mesure de faire moins d’arrêts aux stands que nous ? C’est un point clé. Ce n’est pas comme si nous nous étions dit après la course ’nous aurions pu faire moins d’arrêts’ car ce n’était pas possible."

En plus du déficit de performance affiché par rapport aux leaders, Williams n’a pas été très performante durant les arrêts aux stands ce week-end. Bottas et Massa ont en effet tous les deux souffert d’une perte de temps durant les changements de pneus.

"Nous avons du travail," poursuit Smedley. "Nous devons améliorer les arrêts aux stands car les deux voitures en ont souffert en Malaisie. Ce qui est positif, c’est que ce sont des problèmes que nous n’avions jamais rencontrés auparavant."

"Le premier s’est manifesté durant le double arrêt aux stands en début de course. Nous n’avions pas retiré suffisamment vite les couvertures chauffantes. Le second est arrivé sur la voiture de Felipe. Le cric ne s’est pas enclenché correctement et nous n’avons donc pas été en mesure de soulever l’arrière de la voiture."

"Nous devons maintenant retourner au travail et comprendre ce qu’il s’est passé afin que cela ne se reproduise plus jamais."