Silverstone entame des négociations avec le gouvernement
Warwick et le BRDC cherchent des solutions
Silverstone a répondu à Bernie Ecclestone, par la voix du président du British Racing Drivers Club, Derek Warwick.
L’ancien pilote de F1 n’est pas prêt à laisser partir le Grand Prix de Grande-Bretagne aussi facilement, après 2019, et cherche des solutions, notamment auprès du gouvernement et de Liberty Media.
"Nous avons eu des réunions avec Liberty et Chase Carey, il comprend notre dilemme, nous comprenons aussi qu’ils doivent aussi générer de l’argent parce que c’est le job de ses employés," explique-t-il au salon Autosport International.
"Mais je pense qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. Je pense que nous aurons encore un Grand Prix après 2019. Nous parlons aussi avec le gouvernement, ce n’était pas encore largement connu mais nous voyons bien avec lui s’il y a moyen d’avoir de l’aide de sa part. Je n’en suis toutefois pas vraiment certain."
"Ecclestone a choisi le sujet de Silverstone récemment, peut-être parce qu’il n’avait rien de spécial à dire. C’est vrai que nous avons fait une note à nos membres, pour leur donner un point sur la situation de Silverstone. Et tout le monde a retenu que nous allions utiliser notre clause de sortie pour se désengager de la course pour 2019 !"
Warwick assure que le grand argentier de la F1 aide aussi à trouver une solution.
"Même Bernie nous a appelé et veut que nous nous rencontrions pour en parler. Nous sommes très positifs pour le moment."
"Il ne faut pas s’inquiéter. Nous aurons un Grand Prix pour les trois prochaines années, c’est certain à 100%. Mais j’ai le sentiment que la F1 ne peut se passer de Grand Prix de Grande-Bretagne, elle ne peut se passer de Silverstone. Il faudra trouver un compromis, soit avec Bernie, soit avec Liberty."
Il regrette que l’acquisition du circuit par Jaguar Land Rover soit tombée à l’eau il y a quelques mois.
"Cela m’a touché, de manière assez dure. Parce que Jaguar Land Rover et Silverstone, ça sonnait bien. Mais cela ne s’est pas fait. Nous devons aller de l’avant."