Sainz : Mon nombre de points n’est pas celui que je voulais
Il pense qu’il en méritait davantage
Carlos Sainz a été convaincant chez Renault, face à Nico Hülkenberg, mais l’Espagnol a fini en retrait au championnat. Il admet une certaine frustration en observant cette situation et estime qu’il aurait pu inscrire plus de points s’il avait été épargné par les problèmes, comme en France et au Mexique, et avoue aussi avoir mis du temps à s’adapter à son équipe et à la voiture en début de saison.
"Sur le plan personnel, l’année a été très difficile" admet Sainz. "Surtout parce qu’il m’a fallu un peu de temps au début pour comprendre la voiture, pour comprendre comment aller aussi vite que possible avec cette voiture. Puis, dès que je l’ai compris, j’ai pris confiance en moi et les résultats ont commencé à arriver."
"Je ne suis pas entièrement satisfait du nombre de points que j’ai obtenus dans mes bons week-ends. Nous avons tous quatre, cinq ou six week-ends où l’on joue au plus haut niveau et où l’on sait que l’on extrait le maximum absolu de la voiture, mais pour des raisons de fiabilité ou de stratégie, les choses ne m’ont pas permis de le faire. Mon nombre de points n’est pas celui que je pensais mériter ni celui que je voulais."
S’il s’est rapidement mis dans le rythme, il avoue avoir eu un peu plus de difficultés à aller chercher les quelques dixièmes manquants pour être au niveau de son équipier : "C’était très facile pour moi d’aller vite tout de suite, mais extraire les deux derniers dixièmes a été la partie la plus difficile. Il était difficile d’être extrêmement rapide, ce qu’il faut être pour battre un gars comme Nico Hülkenberg, ou pour se qualifier septième ou huitième à chaque course."
"J’avais fait une période de trois ans, ce qui est beaucoup, avec une voiture, dans une équipe, avec un certain style de conduite, avec une certaine approche, avec une certaine façon de faire les choses. Passer d’une période de trois ans à une période d’un an pour essayer de tirer le maximum de notre voiture, c’était difficile."
"Mais c’est quelque chose qui a fait de moi un meilleur pilote. J’ai appris à réagir à cela, savoir quoi demander à l’équipe, savoir ce dont j’avais besoin en tant que pilote, ce que l’équipe devait me donner pour devenir plus rapide. J’en suis un peu fier parce qu’il aurait été facile d’abandonner un peu plus tôt dans la saison, mais j’ai continué à travailler, à faire confiance à mes capacités et ça a fini par arriver."
Alpine F1 Team - Renault
Alpine F1 peut-elle frapper encore très fort à Las Vegas ?
Alpine F1 doit encore travailler ses longs relais à Las Vegas
En 2026, sans l’excuse du V6 Renault, Enstone devra ‘se regarder dans le miroir’
Ocon veut ’garder les pieds sur terre’ malgré le podium d’Interlagos
+ sur Alpine F1 Team - Renault