Rosberg mène le bal à Valencia

Il fait beau et chaud sur Valencia au moment du départ de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Europe. La température ambiante est de 25°, mais celle de la piste est annoncée à seulement 24° (32° en fin de séance).

Les pilotes s’élancent en piste dès l’ouverture de la voie des stands afin d’effectuer un premier tour de contrôle. Chez HRT c’est Christian Klien qui est au volant de la voiture de Karun Chandhok alors que la Force India de Sutil est confiée à Paul di Resta ce matin.

Lucas di Grassi est le premier à signer un chrono en 1’49"569 sur une piste qui est encore très sale. Le Brésilien améliore son chrono dès le passage suivant, mais c’est Jenson Button qui lui subtilise aussitôt la tête du classement en bouclant un tour en 1’43"245.

Il reste un peu moins d’une heure dans cette séance lorsque celle-ci est interrompue par des drapeaux rouges. Cette interruption a été provoquée afin que les commissaires puissent ramasser quelques débris (rétroviseur de la HRT de Senna) sur la piste en toute sécurité.

La séance est relancée après une interruption de six minutes. Il ne faudra attendre que quelques minutes de plus pour que Michael Schumacher prenne la tête du classement en 1’42"369. Son équipier Nico Rosberg ne tarde pas à le déloger de cette première place en 1’41"862.

Il reste 36 minutes dans cette séance lorsque Jenson Button se replace en tête en 1’41"383. Quelques secondes plus tard, c’est Lewis Hamilton qui prend la première place en 1’41"339. A 15 minutes de la fin, c’est Nico Rosberg qui s’installe en tête du classement en 1’41"175 et ce chrono ne sera plus battu par la suite.

Rosberg devance donc Hamilton, Button, Kubica, Massa, Vettel, Webber, Schumacher, Alonso, Barrichello et les autres. Aucun pilote n’a essayé les pneus tendres ce matin.

Durant cette première séance, on a beaucoup surveillé les effets des échappements bas chez Mercedes, notamment les dégâts que pourraient provoquer les gaz brûlants sur d’autres éléments de la monoplace. Ross Brawn a mouillé la chemise en surveillant personnellement les opérations de contrôle.

Chez Red Bull, c’est le nouveau système F-duct qui était sous surveillance. L’équipe de Webber et de Vettel a en effet apposé un produit de couleur verte sur l’arrière de la voiture afin de visualiser l’écoulement de l’air. Un test qui a certainement été effectué en soufflerie, mais qu’il est toujours bon de refaire en piste.