Romain Grosjean se prépare à l’une des courses les plus singulières

Monza a une ambiance et un tracé à part

Par Emmanuel Touzot

31 août 2016 - 08:35
Romain Grosjean se prépare à l'une

Ferrari et Dallara sont deux entreprises italiennes en partenariat avec Haas. Comment leur savoir commun a-t-il aidé l’équipe à être aussi compétitive pour cette première saison ?

C’était vital. L’idée de créer Haas F1 Team était basée sur ce partenariat avec Ferrari et Dallara. Nous avons travaillé pour avoir de bonnes voitures et pour être performants dès les premiers essais. Pour cela, il fallait de bons partenaires. J’ai hâte d’aller en Italie en connaissant l’importance de ces entreprises dans notre projet.

Monza est le circuit le plus rapide sur lequel se rend la Formule 1. Qu’est ce qui permet d’atteindre de telles vitesses ?

Ce sont les caractéristiques de la piste, avec une longue ligne droite et une chicane suivie par une autre longue ligne droite. Tout le monde embarque le moins d’appuis possible. C’est un temple de la vitesse, il y a toujours une ambiance incroyable autour du circuit.

Où sont les opportunités de dépassements à Monza ?

Plus ou moins partout

Est-ce que les dépassements à Monza ressemblent à une course de dragsters où il faut être le plus rapide et le plus efficace ?

Ce n’est pas aussi simple que ça, on perd encore en appui quand on suit une autre voiture dans les virages lents. C’est l’une des courses où il peut y avoir beaucoup de dépassements et d’action. C’est toujours intéressant de voir comment cette aspiration agit.

Monza est un circuit avec beaucoup d’histoire et possède les fans les plus passionnés. Comment décrire l’ambiance de ce Grand Prix ?

L’ambiance est folle. Les Tifosis sont géniaux. Le circuit est au milieu d’un parc, ça ne ressemble à aucun autre circuit, il y a tellement de gens qui viennent et supportent les pilotes, et surtout Ferrari, l’atmosphère est électrique, j’adore ça.

Avez-vous eu l’opportunité de marcher sur l’ancien tracé, surtout l’ovale ? Si oui, qu’est ce qui vous est passé par la tête quand vous avez vu les virages relevés et réalisé que les voitures des années 1950 et 1960 se battaient sur une telle piste ?

C’est fou ! On peut à peine tenir debout en haut de l’ovale. On passe encore en dessous avant la chicane Ascari. C’est une autre époque, une autre ère en matière de sécurité, mais je suis sûr que c’était marrant.

Auriez-vous aimé courir à cette époque pour voir comment c’était, ou préférez-vous courir avec les dernières technologies disponibles ?

Je courrais à n’importe quelle époque. J’aurais aimé la Formule 1 de la même manière, peu importe l’époque.

Quels moments retenez-vous à Monza comme marquants dans votre carrière ?

Ma première course de Formule Renault 2.0 en 2004, la Eurocup Series, était à Monza, et je m’étais qualifié sur la première ligne. C’était très bien, c’est un très bon souvenir.

Quel est votre virage préféré à Monza ?

Ce sont les deux ’Lesmo’.

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