Qui sera la sixième femme pilote de F1 ?

Deux femmes ont déjà pris le départ d’un Grand Prix de F1 depuis la création de ce championnat en 1950 : Maria Teresa De Filippis et Lella Lombardi. Trois autres ont essayé de se qualifier sans succès : Divina Galica, Désiré Wilson et Giovanna Amati. Qui sera la prochaine à tenter cet exploit ?

Tout le monde pense bien sûr à Susie Wolff, la pilote d’essais de l’équipe Williams, surtout depuis le terrible accident survenu à Maria de Villota (Marussia) l’année passée lors d’une séance d’essais privés en ligne droite.

"Je sais que beaucoup de gens aimeraient que cela arrive," commente Susie Wolff. "Selon certains, Bernie Ecclestone pousse très fort pour que cela arrive et je suis persuadé que cela deviendra réalité dans le futur."

Comment expliquer que si peu de femme ont aient réussi à se hisser en F1 ? "Les hommes sont beaucoup plus nombreux à tenter leur chance et c’est peut-être la raison qui explique que c’est plus difficile pour les femmes, car elles sont moins nombreuses. De toute façon, c’est difficile pour n’importe qui d’arriver en F1, car c’est un monde très compétitif. Le fait que les rares femmes qui ont réussi à faire de la F1 n’ont pas eu de grandes carrières incitent les gens à se demander si c’est possible ou pas. Pour ma part, je suis persuadé que c’est possible, mais cela prendra encore un peu de temps pour que cela arrive."

Chez Williams, Susie Wolff est pilote d’essai et elle a d’ailleurs roulé au volant de la FW34 en octobre dernier et plus récemment avec la nouvelle FW35 lors d’un test aérodynamique en ligne droite.

"Je ne savais pas comment allait se passer la séance du mois d’octobre dernier. Je ne savais pas si j’allais être à la hauteur ou pas, mais cela s’était bien passé. Je n’ai eu aucun problème physique et aucun souci pour piloter la voiture. Je pense donc que ce n’est pas irréaliste de voir un jour une femme en F1, mais nous savons tous qu’ils sont très nombreux les pilotes qui se battent pour se faire une place sur la grille de départ. Quant à moi, je ne veux pas crier sur tous les toits que je serai en F1 l’année prochaine. Je prends les choses comme elles viennent et je montre aux gars de l’équipe ce dont je suis capable et c’est la raison pour laquelle on m’a laissé rouler en octobre passé. Vous avez pu voir que ce n’était pas hors de ma portée, mais nous verrons bien comment cela se passera. Chaque chose en son temps et obtenir une super licence est la prochaine chose sur ma liste des choses à faire," ajoute-t-elle.