Nico Hülkenberg revient sur son Grand Prix d’Europe

Une solide course avec de gros points à la clé

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2 juillet 2012 - 17:15
Nico Hülkenberg revient sur son (...)

Nico Hülkenberg reste sur une belle performance au Grand Prix d’Europe, où il a décroché une cinquième place dans les rues de Valence. Il s’agit aussi du meilleur résultat de sa jeune carrière en Formule 1.

Huitième sur la grille, son meilleur résultat de l’année, l’Allemand a profité des déboires de ses adversaires et d’une stratégie idéale. Cette belle performance lui a permis de remonter au quatorzième rang du championnat pilotes avec 17 unités, à égalité avec Michael Schumacher.

Vous avez eu quelques problèmes à Valence, mais vous êtes quand même parvenu à un excellent résultat. Étiez-vous satisfait ?

Je suis très heureux, mais la course a été vraiment difficile ! Spécialement avec le problème de KERS, qui rendait les freinages très difficiles et le blocage des roues. Aussi j’ai manqué de puissance dans les lignes droites, c’est pourquoi je n’ai jamais été en mesure de dépasser quand je voulais.

Paul di Resta a réalisé un seul arrêt, vous deux. Pourquoi avez-vous préféré ce choix ?

Il était assez clair pour moi que ce serait une course à deux arrêts, car l’usure des pneumatiques était assez importante dès le départ. Nous avons hésité pour en faire un seul, mais aux environs du dixième tour j’ai appelé l’équipe par radio et j’ai dit que je pensais vraiment qu’un arrêt n’était pas jouable. J’ai gardé la tête baissée, en continuant de piloter rapidement sans en demander trop aux pneumatiques à chaque fois. Après la voiture de sécurité, j’ai réalisé un long run jusqu’à la fin, 29 tours avec de nombreux pilotes, mais pour nous c’était difficile avec une usure très élevée. Les cinq derniers tours étaient très difficiles au niveau du pilotage.

La voiture de sécurité vous a t-elle aidé ou non ?

Je pense que même sans la voiture de sécurité, nous aurions été performants. J’étais dans une bonne position, j’était tranquille en piste quand Massa s’est arrêté et j’ai tracé ma route, et je l’aurais poussé encore deux ou trois tours. Cela aurait ouvert une belle fenêtre pour moi.

A un moment donné, nous avons vu un gros paquet de voitures qui roulaient ensemble. Comment était-ce ?

J’étais à l’arrière de ce train et c’était amusant de voir cela ! C’était assez désordonné. J’ai vu Bruno Senna partir en travers du circuit, et il y avait quelques batailles, un bon nombre d’actions. On aurait dit une course de GP2 ! J’ai bien aimé.

Était-ce difficile d’essayer de garder les pneus en vie dans les derniers tours, en particulier lorsque vous étiez pourchassé par des pilotes avec des gommes plus neuves ?

C’était assez difficile de les garder en état car ils étaient juste en train de partir. Il n’y avait rien à faire, vous glissiez juste, et c’était très difficile.

Avez-vous plus ou moins aidé Schumacher et Webber à passer, plutôt que de vous battre avec eux ?

Je ne les ai pas laisser passer, mais je savais que ça allait être presque impossible de les retenir avec le rythme qu’ils avaient.

Globalement, vous résumez Valence comme étant un bon week-end ?

Oui, nous devons être heureux. Evidemment nous cherchons à faire mieux car de nombreux pilotes ont abandonné durant la course, mais vous devez faire le travail et c’est ce que nous avons fait. Lorsque d’autres ont abandonné nous étions là pour récupérer et nous étions forts tout le week-end.

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