Maldonado a confiance en Williams

Pastor Maldonado a effectué ses débuts en Formule 1 en 2011 chez Williams, avec une victoire obtenue à Barcelone l’an dernier. C’est donc sa troisième saison chez Williams, et il ne se voit pas en partir : "Je ne regarde pas ailleurs. Nous devons travailler dur cette année, après nous verrons."

Le Vénézuélien n’a toujours pas de contrat pour la saison 2014, mais il aimerait rester chez Williams pour une quatrième saison, car il croit en les capacités de l’équipe : "Je resterais volontiers, car l’ambiance est vraiment bonne et nous avons un gros potentiel."

"Je crois que nous pourrions même gagner le championnat", estime-t-il, très confiant.

Alors, s’il souhaite rester, pourquoi la prolongation avec Williams n’est-elle pas encore décidée, ou du moins à une phase avancée ? Maldonado ne peut se prononcer :
"Ca ne tient pas qu’à moi, nous verrons."

Pour des raisons financières, Maldonado pourrait intéresser d’autres équipes, et il se dit que son manager Nicolas Todt aurait déjà eu des contacts avec Sauber. Mais Pastor Maldonado rejette l’étiquette de pilote payant, argumentant qu’il n’a "pour le moment aucun sponsor, je suis libre. PDVSA est le sponsor de l’équipe."

Le vainqueur du Grand Prix d’Espagne 2012 préfère donc se concentrer sur la saison en cours, et il pense que Williams dispose de tous les moyens nécessaires pour revenir au sommet. "La structure à l’usine est énorme. Nous avons tous les outils entre nos mains pour être extrêmement compétitifs, mais pour certaines raisons nous n’y sommes pas encore."

Interrogé quant au changement de moteur de Williams la saison prochaine (qui passera du Renault actuel au Mercedes V6), Maldonado n’anticipe pas de grands changements : "Honnêtement, je crois que le moteur ne fait pas une grande différence."

Selon lui, c’est plus la voiture, son comportement, et la gestion des pneus qui font la différence : "Le moteur Renault gagne tout cette année, dans la Red Bull."

"Il faut se concentrer sur l’aérodynamique et les pneus. Regardez Sauber : ils étaient très forts l’an dernier, et maintenant ils se battent avec nous", conclut-il, prenant exemple sur l’écurie suisse qui n’a en effet pas changé de moteur entre 2012 et 2013, conservant le Ferrari.