Lotus Renault GP, en chasseurs à Suzuka

Suzuka, un des circuits préférés des pilotes qui ont testé ses courbes sensuelles, est le seul du calendrier à posséder cette configuration en huit et propose un défi permanent, aussi bien aux voitures qu’aux pilotes.

Conçu par le Hollandais John Hugenholtz pour être la piste d’essais de Honda en 1962, il apporte toujours de l’excitation. Après la punition des virages lents de Singapour, Suzuka devrait être plus dans les cordes de la Lotus Renault R31.

“J’espère que nous serons plus dans le coup qu’à Singapour,” explique James Allison, le Directeur Technique de LRGP.

“Il n’y a que deux virages lents à Suzuka et la R31 est beaucoup plus à l’aise sur les circuits coulés et plus rapides. Je serai déçu si nous ne figurons pas parmi les dix meilleurs en qualifications. Cela nous donnerait la chance d’exorciser la déception de Singapour.

“Comme Spa, Suzuka est un des circuits classiques de la F1. il est très populaire auprès des pilotes qui adorent le défi sur la maitrise et le talent posé par les S, le virage 1 et le R130. Ces deux derniers seront particulièrement intéressants en 2011. Nous verrons si certains osent les passer en qualifications avec le DRS activé.”

Dans la semaine précédant la course, la météo au Japon a été plutôt intéressante. Alors que le mercredi s’est passé sous un ciel gris et une pluie incessante, le circuit était inondé de ciel bleu et de soleil le jeudi. Cette versatilité climatique n’est pas inhabituelle. L’an dernier, les qualifications avaient été retardées jusqu’au dimanche matin à cause de la pluie. Cela dit, cela fait longtemps qu’une course ne s’est pas déroulée sous la pluie à Suzuka.

“Cela fait un bail que la course de Suzuka n’a pas été détrempée,” ajoute James Allison. “Tous les ans depuis 2005, nous avons des essais humides, mais étonnamment, toutes les courses se sont déroulées sur piste sèche depuis 10 ans !”

Source Lotus Renault GP