Liberty a rencontré les 21 promoteurs, des mesures présentées

Avant la réunion avec les équipes qui aura lieu aujourd’hui, Liberty Media a exposé ses plans pour l’avenir aux 21 promoteurs de Grands Prix hier, à Londres.

Pour ceux qui sont devenus propriétaires de la F1 il y a tout juste un an, écartant Bernie Ecclestone du pouvoir, il est temps de passer à la phase suivante et de montrer ses ambitions.

Alors que s’est-il dit lors de cette réunion ?

"Nos discussions sont confidentielles," confie le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier (photo), joint par téléphone par le journal de Montréal, "mais vous allez en entendre parler prochainement."

"La démarche de cette réunion n’était pas banale. Depuis que j’ai repris les destinées de la course à Montréal en 2010, je n’ai jamais participé à une telle réunion à laquelle tous mes homologues, sans exception, ont assisté. Plus que jamais, on constate que Liberty Media est à l’écoute de ses promoteurs. Et c’est bon signe."

Les idées de Liberty Media ont donc été exposées, dont une qui fait du bruit depuis plusieurs mois : revoir le format d’un week-end de F1, en supprimant déjà les essais libres du vendredi. L’idée étant de passer de 21 à 25 courses d’ici 2021. Mais cette idée de supprimer le roulage le vendredi a rencontré de vives oppositions selon nos informations.

François Dumontier confirme que Montréal y est aussi opposé, tout comme Melbourne apparemment.

"C’est une tradition à Montréal. Les amateurs se présentent en grand nombre le vendredi. Je ne vois pas le Grand Prix du Canada présenté sur seulement deux jours. C’est aussi le cas en Australie et à quelques autres endroits."

Les promoteurs ne sont par contre pas opposés à plus de flexibilité dans les horaires de chacune des séances du vendredi et du samedi, pour permettre la tenue d’évènements au sein du circuit ou à côtés, comme des concerts. Austin avait déjà eu droit à cette dérogation en 2017.

Après avoir rencontré les promoteurs de Grands Prix hier, c’est au tour des équipes de se réunir au sein du Groupe Stratégie puis de la Commission F1 aujourd’hui.