Kubica prend les choses du bon côté

La saison 2011 s’annonçait très prometteuse pour Robert Kubica, mais quelques semaines avant le début de la saison en Australie, le pilote polonais fut victime d’un terrible accident dans un petit rallye en Italie.

Sa carrière en F1 s’est arrêtée sur cette petite route italienne alors qu’on lui prédisait un parcours exceptionnel dans la discipline reine du sport automobile. Est-ce frustrant de penser à cela aujourd’hui ?

“La F1 est un sport très particulier,” déclare Robert Kubica à Autosport. “Bien sûr, lorsqu’on me dit ça, c’est dur, c’est négatif. Mais d’un autre côté, on m’a offert une opportunité que d’autres pilotes talentueux n’ont pas reçue. On m’a donné l’occasion de montrer ce que je savais faire et de travailler avec des équipes très professionnelles. Ce qui m’est arrivé en 2011 n’était pas prévu, c’était le pire des scénarios. Il faut toutefois voir les choses du bon côté, car je ne sais pas combien de pilotes ont réussi à remporter une victoire dans l’histoire de la F1 et je suis l’un d’eux.”

“Il y a de nombreux pilotes qui n’ont pas remporté le titre mondial et je suis aussi l’un d’eux, mais j’ai au moins remporté une victoire et il y a beaucoup de bons pilotes qui n’ont jamais gagné en F1. C’est comme ça. Lorsque vous êtes en F1, vous voulez toujours gagner une course et lorsque c’est fait, on en veut plus.”

De nombreux pilotes ont réussi à remporter un Grand Prix en F1, mais n’ont pas été plus loin. On pense notamment à Jarno Trulli, Olivier Panis ou Jean Alesi.

“Lorsque j’ai gagné au Canada, nous parlions de je ne sais plus quoi et Jean Alesi était là ou alors je lui ai téléphoné et il m’a dit de ne pas faire comme lui. Pour tout vous dire, cette phrase est restée dans ma tête et je me suis dit que je devais gagner d’autres courses, mais je n’ai pas pu le faire. C’est la vie,” ajoute Robert Kubica.