Jordan King revient sur sa journée d’essais à Silverstone
Il aimerait maintenant débuter en course
Jordan King était le jeune pilote désigné par Manor pour la deuxième journée d’essais à Silverstone mercredi et a eu la chance de ne pas subir la pluie qui régnait tout autour du circuit britannique, et ainsi accomplir un programme chargé pour la petite équipe dont l’objectif est aujourd’hui de retrouver les points comme ce fut le cas en Autriche, après un Grand Prix écourté en Angleterre.
"La journée s’est bien passée, nous avons eu beaucoup de temps en piste pour accomplir nos objectifs" explique le vainqueur de la deuxième course de GP2 sur le même circuit dimanche. "Le matin s’est déroulé à faible allure car la voiture était bardée de capteurs aérodynamiques, donc il fallait simplement faire des tours uniques en apportant des modifications entre chaque tour et j’ai passé du temps dans le garage. C’est assez méticuleux mais je suis un pilote de développement et c’est mon travail. Nous avons pu nous concentrer sur des évolutions mécaniques l’après-midi, c’était plus conséquent".
"C’est toujours gratifiant d’être au volant de la voiture de course en sachant que notre retour technique contribue à faire avancer l’équipe. Nous étions portés sur le travail d’évaluation et non les temps au tour, malheureusement je n’ai pas pu essayer les pneus super tendres pour une simulation de qualifications. Cependant, nous avons au sein de l’équipe toutes les informations pour avoir une bonne lecture des performances. Nous avons fait un bon effort d’ensemble et j’ai hâte de voir ce travail payer lors des prochaines courses. La voiture a énormément progressé depuis les essais de Barcelone en mai et je suis reconnaissant d’avoir eu la chance de la piloter de nouveau".
L’avenir de Rio Haryanto est assuré, au moins à court terme, mais si l’Indonésien devait être remplacé, Jordan King serait enchanté d’être sollicité, lui dont le nom revient souvent pour faire équipe avec Pascal Wehrlein si Haryanto part : "Je me sens parfaitement prêt pour piloter une F1. Mon premier roulage à Abu Dhabi m’a fait un choc simplement car j’avais enfin piloté une Formule 1, et j’étais plus serein à Barcelone. Je savais ce que je faisais et j’avais moins d’étoiles dans les yeux, ce qui m’a permis de mieux me concentrer".