Hamilton calme, Ferrari ’fragile comme du verre’

"Ce n’est que le commencement"

Par Franck Drui

5 avril 2016 - 12:27
Hamilton calme, Ferrari 'fragile

Après un deuxième mauvais départ en autant de courses et un contact avec Valtteri Bottas, Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix de Bahreïn en troisième position, laissant la victoire à son coéquipier Nico Rosberg. Mais pour le Britannique, il est trop tôt pour s’inquiéter.

« J’ai dit à mes ingénieurs que ce n’était que le commencement et qu’il ne s’agissait que de la 2e course sur 21, a glissé le champion en titre. Je sais ce dont je suis capable. Je comprends extrêmement bien cette voiture puisque je me suis hissé deux fois en pole position avec. Je ne suis donc pas inquiet. Nico a gagné les 5 dernières courses ? Je m’en fous. Seules les 2 dernières comptent, les victoires consécutives dans une même saison. Psychologiquement ses 5 victoires ne veulent rien dire pour moi." »

Hamilton, d’ordinaire peu enclin à sourire dans la défaite, a paru digérer parfaitement ces deux revers successifs. Certains se sont d’ailleurs montrés surpris, surtout que le Britannique n’a pas pu faire grand-chose suite à l’abordage de Bottas : « Valtteri n’a pas besoin de s’excuser, c’était un incident de course normal. J’ai appris à faire face à des journées comme ça. »

Mais d’autres sont moins convaincus et trouvent Hamilton un peu trop calme, peut-être distrait…

« Oui, il a été le plus rapide en qualifications, analyse l’ancien pilote de F1 Giedo van der Garde dans le journal néerlandais De Telegraaf. Mais je ne l’ai pas trouvé extrêmement fort pendant le Grand Prix. Pour la F1, c’est bien que Nico soit maintenant le favori dans la course au titre, mais je perçois un Lewis Hamilton davantage impliqué dans ses activités annexes que sur la piste. »

En plus de la lutte fratricide chez Mercedes, on annonçait Ferrari capable de jouer la victoire en 2016. Mais la Scuderia n’a pour l’instant pas pu amener ses deux voitures à l’arrivée puisque après l’abandon de Kimi Räikkönen en Australie, Sebastian Vettel n’a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Bahreïn. Et la Stampa de faire remarquer que «  Ferrari semble aussi rapide que Mercedes, mais fragile comme du verre ».

Les rumeurs font ainsi état de failles dans le design du moteur, et van der Garde conclut que «  pour rattraper Mercedes, Ferrari a dû pousser chaque élément à la limite, au point que certains rendent l’âme. »

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