Haas : la rupture de freins de Grosjean toujours inexpliquée

Les problèmes de frein de Romain Grosjean n’en finissent plus. En Malaisie, le Français a même dû abandonner après une rupture de ses disques. Aujourd’hui, Gunther Steiner, tout à fait désolé pour son pilote qui n’a toujours pas officiellement prolongé son contrat, assure que le problème est différent de celui rencontré par Esteban Gutierrez en avril dernier à Bahreïn.

« Sur la voiture de Romain, c’était une défaillance de disque, et nous ne savons pas pourquoi. Nous avons vu dans les données des vibrations avant cela, donc nous devons enquêter parce qu’il y a n’y a pas eu de surchauffe ou quoi que ce soit d’autre. Mais l’investigation d’un disque de carbone n’est pas aisée. Il ne reste que de la poussière, rien de plus. »

Romain Grosjean aurait de quoi s’inquiéter, puisque le prochain GP, au Japon, n’est que dans une semaine ! Gunther Steiner admet quelque inquiétude : « Nous devons au moins comprendre si nous pouvons y faire quelque chose, ou mettre en place des mesures pour vérifier tout cela. Mais avant le Japon, nous ne pouvons avoir des nouveaux disques de frein, cela prend trois mois. C’est un sujet d’inquiétude, mais nous ferons avec ce que nous avons pendant le reste de l’année, puisque nous avons eu des courses sans aucun problème avec ces disques, et que ce n’est pas la même défaillance qu’à Bahreïn »

La course malaisienne est définitivement à oublier pour Haas. Esteban Gutierrez a dû abandonner après que sa roue avant-gauche s’est détachée de sa monoplace, ce qui a valu en plus à Haas 5000 € d’amende pour relâchement dangereux. Haas doit aujourd’hui fournir un rapport de sécurité à la direction technique de la FIA précisant les mesures envisagées pour éviter qu’une telle situation ne se répète.

Gunther Steiner a donc obtempéré : «  Nous avons tout envoyé en Italie [chez Dallara] pour enquêter sur ce qu’il est passé, parce ce n’est pas clair. Ils ont mis la roue, et elle était serrée, mais ensuite quelque chose s’est détaché… C’est trop tôt pour arriver à une conclusion. Peut-être que quelque chose était caché avant l’assemblage. Mais nous ne pouvons tout analyser tout de suite parce que nous avons besoin de l’ensemble des données de la voiture pour simuler ce qui s’est bien ou mal passé. »