Grosjean : Je veux rebondir et faire une vraie course !

200 mètres c’était trop peu à Monaco

Par Franck Drui

1er juin 2012 - 16:18
Grosjean : Je veux rebondir et (...)

Ses performances étaient rien moins que fantastiques pendant la semaine à Monaco, mais sa course s’est achevée très tôt. Romain Grosjean considère maintenant le Canada comme une opportunité pour se réhabiliter.

Comment abordez-vous ce Grand Prix du Canada ?

Ce sera mon premier et donc une nouvelle expérience pour moi cette année. Je vais, évidemment découvrir le circuit Gilles Villeneuve. Je suis impatient de le voir parce que beaucoup de pilotes m’ont dit qu’ils l’appréciaient vraiment. C’est aussi un circuit qui peut vous ‘mordre’, nous l’avons vu au fil des années avec le fameux ‘mur des champions’. Même si je ne suis pas champion de Formule 1, j’accorderai tout le respect qu’il se doit à cette partie du circuit !

Comment comptez-vous rebondir après la déception de Monaco ?

Jusqu’à la course, ce Grand Prix était prometteur. J’ai été performant pendant toute la semaine, même si les qualifications n’ont pas donné le résultat escompté. Cela aurait, certainement, pu être pire, mais j’étais quand même un peu déçu de mon cinquième temps. Quant à ma course, elle a été très brève. Je n’ai pas pris le meilleur départ de ma carrière et il y a tellement de monde sur la trajectoire à Monaco qu’il n’y a, parfois, plus assez de place. C’était le cas et ma course s’est arrêtée là. Après une journée aussi dure, vous n’avez qu’une envie, remonter dans la voiture, rebondir et faire une vraie course ! Espérons que cela se produira au Canada et que je pourrai montrer de quoi je suis capable !

Comment vous sentiez-vous en rejoignant les ingénieurs pendant la course ?

Evidemment, très frustré. En fait, cela m’a pris deux jours pour évacuer cette déception. C’était ma course à domicile, je voulais tellement bien faire devant tous les fans et j’étais dehors en quelques instants. J’avais une voiture capable de lutter pour un très beau résultat. C’est un lieu commun, mais le sport automobile est ainsi, quelques fois.

Apparemment, vous n’avez pas de gros problème pour apprendre les nouveaux circuits. Avez-vous un secret ?

Ces dernières années, j’ai l’impression d’avoir sans cesse appris de nouveaux circuits, alors je crois que je dois avoir une bonne approche ! Cette saison, un facteur m’aide beaucoup, la E20 avec son bon caractère. Nous avons une excellente base de réglage qui nous permet de passer très rapidement à la recherche de la performance et des détails plutôt que de perdre du temps à corriger des imperfections dans l’équilibre ou d’autres soucis de comportement. Je travaille très étroitement avec l’équipe et avec mes ingénieurs pour comprendre les exigences d’un nouveau circuit. Il existe toujours des aspects d’un circuit qui peuvent ressembler à un autre. A la fin, il s’agit juste de monter dans la voiture et de rouler vite.

Que savez-vous du circuit Gilles Villeneuve ?

C’est un circuit en ville et, en général, j’aime ce genre de tracé. A Monaco, j’ai trouvé la bonne cadence d’entrée. J’aime la sensation de rouler près des murs. Il y a de très longues lignes droites et de gros freinages. Le revêtement offre aussi des difficultés, nous l’avons observé les saisons précédentes. Aussi, ce sera intéressant de voir quel sera le niveau de grip. Enfin, la météo peut se révéler assez variable à Montréal, comme l’an dernier. Je suis certain que ce Grand Prix m’offrira un challenge très excitant.

En pleine saison européenne, le long voyage vers le Canada crée-t-il des difficultés particulières ?

J’arrive sur place le lundi pour effacer le décalage horaire. Il est parfois aussi difficile de dormir suffisamment que de trouver les bons réglages pour la voiture ! J’ai hâte de découvrir Montréal un peu mieux, d’apprendre le circuit et j’espère aussi pouvoir bien dormir au moment voulu !

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