Courir à domicile ? ‘C’est un petit peu plus difficile à gérer’ pour Sirotkin
Mais rien ne change vraiment
Une fois n’est pas coutume, Sergey Sirotkin est sous les feux des projecteurs en week-end de Grand Prix : le Russe court pour la première fois à domicile…
A quel point ce Grand Prix est-il particulier pour lui ?
« Il va être spécial, bien sûr. J’ai couru ici en GP2 – chaque fois que la F1 est venue à Sotchi. Mais quand vous êtes pilote de F1, c’est tout à fait différent, je peux le ressentir aujourd’hui. Il y a beaucoup d’attention médiatique, de soutien du public, ce qui est très sympathique. Il y a beaucoup plus d’activités… Je dirais que malgré tout, c’est un peu plus difficile à gérer. Mais j’essaie d’en retirer le meilleur, d’en retirer de l’énergie. Donc c’est un plaisir d’être ici et de courir devant mon public. »
« Au bout du compte, ça ne change pas vraiment beaucoup de choses. Peu importe si c’est à Sotchi ou non : vous faites toujours du mieux possible, vous vous préparez toujours delà même façon. Il faut juste tirer le maximum de notre situation, et je crois bien que c’est tout, j’en ai peur. »
« C’est exactement la même chose que pour les autres courses. Il faut surtout s’occuper de nous-mêmes, parce que c’est le type de circuit où il peut y avoir des surprises, bonnes ou mauvaises. Et cela permettra, ou non, de nous rapprocher des équipes qui sont un peu devant nous, avec lesquelles nous voulons nous battre. Mais je ne pense pas que la situation sera très différente de celles des quatre ou cinq dernières courses. »
Sergey Sirotkin disputera-t-il encore un Grand Prix de Russie l’an prochain ? Il n’a toujours pas officiellement prolongé avec Williams…
« Je sais définitivement ce que je veux faire. Je ne suis pas certain de pouvoir officialiser quelque chose ici, maintenant, mais c’est assez évident au vu des récents évènements. Je sais très bien ce que je veux faire et ça devrait être confirmé bientôt. Je n’ai pas de garanties aujourd’hui, ici et maintenant, mais en même temps, je ne suis pas trop inquiet pour le futur, disons. »
Sirotkin est la preuve que la Russie commence à développer une filière de pilotes compétitive. Markelov, qui est en piste aujourd’hui lors des Libres 1 chez Renault, pourrait être d’ailleurs le coéquipier de Sirotkin l’an prochain chez Williams…
« La course devient de plus en populaire, ce qui me donne plus de chances. Nous verrons plus de Russes dans le futur. C’est la même chose pour les entreprises : il y en a de plus en plus qui commencent à être intéressées pour être des sponsors en course automobile… Pour sponsoriser des pilotes, par exemple. Il y a beaucoup d’entreprises qui soutiennent l’activité de la piste de Sotchi, ou d’autres choses similaires à Moscou par exemple. Ce n’est que le début je pense. Les progrès seront impressionnants. »