Chez McLaren, Kovalainen s’était senti ’le numéro 2’ derrière Hamilton

L’écurie lui a fait vite savoir qu’il était un troisième choix

Par Alexandre C.

9 août 2016 - 16:36
Chez McLaren, Kovalainen s'était

Avant Sergio Perez en 2013, un autre pilote a très mal vécu son éviction de McLaren : Heikki Kovalainen. Le pilote finlandais n’est jamais parvenu à se hisser à la hauteur de Lewis Hamilton en 2008 ou en 2009 et malgré les espérances placées en lui, a peu à peu perdu confiance.

"McLaren m’a beaucoup appris, et j’ai beaucoup appris aux côtés de Lewis également" a-t-il reconnu. "Comme équipe, ils ont été capables de m’aider et de me guider. Je suis devenu un meilleur pilote, mais je pense que j’ai ensuite perdu un peu de confiance durant la deuxième moitié de l’année 2009. J’ai eu une grande opportunité, et j’ai senti que tout démarrait très bien. Mais ensuite, souvent, dans le sport auto comme dans la vie, des petites riens peuvent changer votre itinéraire, changer le dénouement".

Heikki Kovalainen reconnaît aujourd’hui qu’il ne parvenait pas "à extraire le maximum de la voiture comme le faisait Lewis." "Bien sûr, j’avais besoin de quelques résultats à un moment donné. Je n’étais mentalement pas assez préparé pour essayer réellement d’en tirer plus. Bien sûr, Lewis avait quelques pièces avant moi, et peut-être que j’ai laissé ce point m’affecter quand il était légèrement mieux servi, si vous voulez." Le Finlandais dit même "avoir eu le sentiment d’être le numéro 2". "Mais j’aurais dû ignorer cela et essayer de faire mon travail. Je ne conduisais pas aussi bien que par le passé."

Sous pression continuelle, Heikki Kovalainen a peu à peu perdu pied en 2009 : "Martin Whitmarsh [directeur d’équipe à l’époque] me tenait au courant. Il m’a dit tôt dans la saison que l’écurie rechercherait un autre pilote. Ils ont sondé Kimi Raikkonen, et ils ont aussi prospecté en direction de Jenson Button. Mais ces pilotes ne seraient peut-être pas disponibles, et Martin m’a dit que s’ils ne l’étaient effectivement pas, alors je serais le troisième choix. J’étais en Amérique, pour le jour de Thanksgiving, quand Martin m’a appelé pour me dire : ’Jenson a signé avec nous’. Mes résultats n’étaient pas assez bons, et je m’y attendais un peu."

Le Finlandais a ensuite tenté l’expérience Caterham, sans succès : "J’ai senti que j’avais besoin de revenir au point de départ et de recommencer encore avec l’expérience acquise pendant ces deux ans. Voici pourquoi j’ai signé avec Caterham, qui m’a donné du temps pour reconstruire quelque chose encore. Mais je garde de bons souvenirs de McLaren, et c’était la meilleure équipe avec laquelle j’ai jamais travaillé, une équipe vraiment géniale et forte. Parfois, aujourd’hui, quand je les vois en difficulté, je me sens désolé pour eux, et j’espère qu’ils pourront revenir là où ils devraient être".

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