Berger et Wolff s’inquiètent de la gestion de Liberty

Beaucoup de paroles, mais peu d’actes et des divisions

Par Emmanuel Touzot

29 janvier 2018 - 11:27
Berger et Wolff s'inquiètent (...)

Le départ de Bernie Ecclestone a représenté une bouffée d’air frais pour beaucoup de monde dans le paddock mais malgré tout, certaines personnes expriment un regret quant à l’époque où Tonton Bernie était en place, et c’est le cas du patron de Mercedes.

Toto Wolff a décrit l’année écoulée comme une lune de miel avec Liberty Media mais estime désormais que les équipes de pointe vont montrer un autre visage face aux nouveaux gestionnaires et leur incapacité à négocier des accords aussi élevés qu’Ecclestone.

"Bernie a inventé ce sport, pour ainsi dire, et il avait de grandes qualités pour augmenter le prix d’une vente" explique Wolff. "Si je dois choisir un de ses points forts, je dirais sa capacité à conclure des accords".

Selon lui, Liberty parle de beaucoup de projets mais manque encore de prouver une capacité à les mettre en application : "Nous avons entendu beaucoup de choses intéressantes, mais la difficulté n’est pas d’avoir de bonnes idées, plutôt de les appliquer".

Pour Gerhard Berger, l’ancien pilote, le gros problème de Liberty est l’incapacité à unifier la Formule 1 et ses équipes dans la même direction : "Actuellement, beaucoup bougent dans des directions opposées en F1" déclare l’Autrichien.

"Il y a Mercedes et Ferrari d’un côté, Ross Brawn et les Américains de l’autre, et la FIA au milieu. Dans l’ancien temps, il y avait une unité entre Bernie Ecclestone et Max Mosley, et il était difficile pour les équipes d’avoir une influence. Pour le moment, il y a un vrai danger de grandes perturbations politiques".

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