Bahreïn n’est pas le seul pays à problèmes...

La F1 en a vu d’autres et ce n’est pas fini

Par D. Thys

23 avril 2012 - 10:23
Bahreïn n'est pas le seul (...)

Bernie Ecclestone n’a jamais eu le moindre doute sur le fait qu’il fallait aller à Bahreïn cette année, un pays qui est pourtant secoué depuis plus d’un an par des contestations populaires de grande ampleur. Il pense d’ailleurs à la suite...

Bernie Ecclestone a en effet affirmé à l’agence de presse Reuter que la F1 sera encore présente à Bahreïn durant de très nombreuses années. "Absolument ! Nous sommes là-bas pour toujours ! Il n’y a pas le moindre problème."

Le championnat de F1 n’a-t-il pas terni son image ce week-end ? "Je crois que c’est une bonne chose d’être allé là-bas, car les gens parlent et ce qu’ils disent n’est pas de la mauvaise publicité," affirme Ecclestone.

Selon Roger Benoit, le correspondant du journal suisse Blick, le championnat de F1 n’a pas vraiment écorné son image en se déplaçant à Bahreïn, car la F1 en a vu d’autres...

"Nous nous déplaçons dans des pays qui ont une situation politique explosive, où les droits de l’homme sont violés et où une grande pauvreté règne. Mais nous évoquons difficilement ces sujets. Nous ne le faisons pas en Chine, en Inde, en Corée, en Malaisie, à Singapour ou au Brésil. Et en 2014 nous allons en Russie," commente le journaliste suisse.

"Il y a quelques années, la F1 dansait en Afrique du Sud alors que l’apartheid était en place et l’on peut dire la même chose de l’Argentine et de sa dictature militaire. La F1 est un pur divertissement. Elle est complètement étrangère à tous les problèmes du monde. Mais à Bahreïn, tous les journalistes ont évoqué les problèmes politiques," ajoute-t-il.

Bernie Ecclestone est lui aussi assez étanche aux problèmes des pays visités par son championnat. "Les problèmes qu’il y a à Bahreïn n’ont rien à voir avec la F1. Les autorités compétentes ont donné leur feu vert à l’organisation de cette course dans la mesure où la sécurité y était assurée. Et il est clair qu’elles ne s’étaient pas trompées," confie-t-il au journal espagnol El Pais.

"Les gouvernements veulent une course de F1 pour les mêmes raisons qu’ils veulent les Jeux olympiques. Nous trouvons alors un terrain d’entente avec les promoteurs et si c’est bon pour ce pays, alors c’est très bien," conclut Ecclestone.

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