Pic revient sur un week-end de souffrances

Marussia n’a pas connu un week-end facile à Valence et n’a vraiment compté que sur un seul pilote, Charles Pic, avant que Timo Glock ne déclare forfait juste avant les qualifications. Dans ces conditions le Français a fait du mieux qu’il a pu. Il revient sur un week-end de souffrances, qui se termine plutôt bien pour lui.

"Il n’est pas peu dire que nous avons beaucoup souffert ce week-end ! Timo n’a pas été épargné non plus. Il a même dû déclarer forfait à cause d’une infection intestinale. Le vendredi et le samedi matin, pour moi, cela allait encore. Nous étions à notre place, devant les HRT mais loin des Caterham," commence le Français.

"Par contre, la qualification n’a pas été fructueuse du tout. Avec mon premier train de pneus, j’ai réussi à devancer les HRT et lors de ma seconde tentative, nous avons découvert avoir commis une erreur de pression de pneus. Là où tout le monde a progressé de six dixièmes, j’en ai, moi, perdu un. Les HRT nous sont donc passées devant, ce qui n’est vraiment pas satisfaisant," admet-il

"Comme souvent depuis le début de la saison, notre voiture fonctionne bien mieux en course. J’ai bien géré la dégradation des pneus et c’est cela qui m’a permis de repasser devant les HRT. J’arrive à finir dans le même tour que les leaders et juste derrière les Caterham. 15e, dans ces circonstances, est plutôt bien," se satisfait Charles Pic.

Le pilote est maintenant impatient d’être en Grande Bretagne pour la prochaine course, la MR01 allant recevoir nombre de nouveautés. "L’écurie Marussia a prévu de grosses évolutions techniques pour le prochain grand prix. A Silverstone, j’espère que les gains attendus seront au rendez-vous. Nous en avons bien besoin."

Charles a dû faire face à une situation peu banale. L’absence de Timo Glock, malade depuis le jeudi, lui a ôté toute référence pendant ce weekend," analyse son manager, Didier Coton. "Charles n’a pas paniqué et a pris seul en main la question des réglages de la voiture. Ce n’est pas évident pour un pilote d’évoluer seul, sans équipier pour partager ses sentiments et comparer les données de chacun. Il l’a fait pour l’écurie et pour Timo ce qui démontre un bel esprit d’équipe. Marussia a vraiment apprécié son attitude."

"En ce qui concerne sa course, Charles n’a rien lâché à personne. La qualité de sa constance l’amène à cette 15e place qui est importante pour l’écurie. Encore une fois on peut voir à quel point Charles est un battant !"

Charles Pic en privé - So foot !

L’autre actualité de ces derniers jours est bien sûr le championnat d’Europe de football. J’ai toujours bien aimé ce sport. Je l’ai pratiqué de l’âge de 6 à 12 ans. Je jouais au poste de milieu offensif au sein du Club de Saint-Rémy. J’ai atteint le niveau ‘‘Ligue’’, ce qui n’était pas si mal. Je me débrouillais plutôt bien, marquais quelques buts mais pas de quoi imaginer une carrière de haut niveau.

Petit, je suivais l’Olympique de Marseille. Je me souviens d’un joueur italien : Fabrizio Ravanelli ! Quand j’ai habité un peu en Espagne, j’en ai profité pour aller voir jouer le FC Barcelone au Camp Nou. C’était en plus un Barca-Real. Le must. J’ai rejoué au foot dernièrement, juste avant le grand prix de Monaco. Chaque année, les pilotes ont rendez-vous au Stade Louis II pour un match de gala. J’ai eu le temps de voir que quelques pilotes sont très adroits ballons au pied. Schumacher est très bon et Vitaly Petrov n’est pas mal non plus.

Je regrette que la France ait été éliminée de l’Euro ce weekend et souhaite qu’elle puisse rapidement revenir au plus haut niveau et me faire rêver à nouveau.