Peugeot à la conquête du centenaire

Quinze 207 S2000 sont engagées sur le Monte

Par

12 janvier 2011 - 10:01
Peugeot à la conquête du centenaire

Au fil des ans, la passion qui unit Peugeot et le Rallye Monte-Carlo s’est traduite par d’exceptionnels moments.

En 1985, Ari Vatanen domine de la tête et des épaules lorsqu’une pénalité de huit minutes le contraint à une incroyable remontée pour imposer sa Peugeot 205 Turbo 16. En 2009, la 207 S2000 inaugure l’intégration de la classique monégasque au Challenge IRC en réussissant un triplé historique, signé Sébastien Ogier, Freddy Loix et Stéphane Sarrazin.

Deux ans plus tard, Peugeot tient à fêter le centenaire de la doyenne des compétitions automobiles par un nouveau succès.

Depuis 2009, et pour la troisième année consécutive, le Rallye Monte-Carlo accorde la priorité aux voitures de rallye S2000. La catégorie a été créée par la Fédération Internationale de l’Automobile afin de répondre aux besoins des équipages privés, des préparateurs et des filiales. La Peugeot 207 S2000 a été conçue et mise à la disposition de la clientèle dans le cadre de cette réglementation.

Avec non moins de 95 exemplaires construits et vendus à ce jour et trois titres IRC consécutifs, conquis de 2007 à 2009, elle est depuis cinq ans la référence de la catégorie. A l’automne 2010, Peugeot Sport a introduit la version « Evolution 2011 » de sa 207 S2000.

L’« Evolution 2011 » de la 207 constitue un important pas en avant technologique en matière de puissance et de souplesse d’utilisation du moteur, de précision du caractère directionnel du train avant et d’adaptation des lois d’amortisseurs aux différents revêtements. Peugeot Sport met un point d’honneur à mettre à la disposition de la clientèle les améliorations les plus récentes développées par ses ingénieurs.

Pour son centenaire et sa 79ème édition, le Rallye Monte-Carlo a limité à 120 le nombre d’équipages au départ. 30 sont au volant d’une S2000, dont 15 sur Peugeot 207 S2000 !

Peugeot France aligne non moins de trois 207 Super 2000 pour un trio composé du Norvégien Petter Solberg, champion du monde des rallyes en 2003, de Bryan Bouffier, champion de France 2010, et du polyvalent Stéphane Sarrazin, aussi rapide sur la route que sur piste. D’autres filiales Peugeot ont choisi, depuis plusieurs années, de s’investir en IRC. C’est le cas de Peugeot Belgique-Luxembourg qui, en 2008, a réussi le doublé au Challenge Pilotes, de Peugeot United Kingdom, qui s’est imposé dans le même Challenge, en 2009, et de Peugeot Portugal.

Peugeot Belgique-Luxembourg mise sur la jeunesse en lançant dans le grand bain Thierry Neuville, 22 ans, qui n’a jamais participé à l’épreuve. Peugeot UK, par contre, s’appuie sur l’expérience de son nouveau pilote, Guy Wilks. Celui-ci fêtera son trentième anniversaire le 22 janvier 2011,... jour d’arrivée du rallye ! Enfin, Peugeot Portugal maintient sa confiance en Bruno Magalhaes, multiple champion national, vainqueur de la manche IRC des Açores et 5ème au classement final de l’IRC 2010.

D’autres pilotes, et non des moindres, ont choisi de faire confiance à Peugeot pour se donner les meilleures chances de victoire. C’est le cas de Giandomenico Basso, ancien champion d’Italie, du Finlandais Toni Gardemeister, toujours extrêmement compétitif à Monaco, mais aussi de François Delecour, vainqueur de l’épreuve en 1994.

Pour le centenaire de son épreuve, l’Automobile Club de Monaco a opté pour une « référence à la tradition », qui se traduira dès la première spéciale, le mercredi 19 janvier, par le retour de la spéciale « Moulinon-Antraigues », dans son tracé le plus classique, celui des années ’70.

Après une halte à Vals-les-Bains, pour éventuellement changer de pneumatiques, les participants affronteront « le » Burzet, dans une version longue, comprenant tout le plateau de Lachamp-Raphaël, avec arrivée à Saint-Martial. Toujours dans le plus grand respect des « classiques », la journée se poursuivra par deux passages sur la boucle de Saint-Bonnet-le-Froid, avec départ et arrivée dans le village.

Après cette journée passée dans l’Ardèche et la Haute-Loire, les concurrents franchiront le Rhône pour se rendre, le lendemain, dans le Vercors. Pour des raisons pratiques et de sélectivité des routes, la célèbre spéciale de Saint Jean-en-Royans a été divisée en deux tronçons, qui, jeudi 20 janvier, seront chacun parcourus à deux reprises.

La journée du vendredi 21 est consacrée au retour vers Monaco et la Côte d’Azur avec, dès 9h du matin, le franchissement du col de Perty, souvent très enneigé, à l’occasion de la spéciale Montauban sur l’Ouvèze – Eygalayes.

Le soir même, les rescapés partiront à l’assaut du col de Turini, disputé sur son tracé le plus classique, de Moulinet à la Bollène, composé de 12km d’une montée ininterrompue, suivis par 12km d’une descente aussi variée que vertigineuse. Comprenant deux spéciales, chacune parcourue à deux reprises, la « Nuit du Turini » précédera l’arrivée finale, sur le port de Monaco, samedi 22 janvier vers 1h du matin.

Recherche

Info Motorsport

Photos

Vidéos